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- Approche multi-capitaux, ou oser changer le mode de représentation de nos organisations
La musique n'est pas dans le violon Au vu des enjeux, il apparaît aujourd'hui comme évident pour nos organisations humaines d'aller sur une approche multi-capitaux. Nous constatons que l'approche actuelle, régie par le seul et unique capital financier, entraîne une irrémédiable dégradation de nos écosystèmes naturel et humain. Cela n'est pas sans entraîner de multiples effondrements systémiques : biodiversité, burn-out, approvisionnement alimentaire, climat ... Sans cette mise en perspective, nous sommes comme aveugles à la réalité profonde que nous vivons. Nous continuons à attribuer les menaces que nous vivons à des externalités, en oubliant le caractère de notre profonde responsabilité. Aujourd'hui dans son mode de représentation, la comptabilité est un outil financier. Nous ignorons dès lors les changements qui pourraient vraiment avoir de l'importance. Avec le multi-capital, la comptabilité adopte une finalité de compréhension du "tout" et de recherche des équilibres éco-systémiques. Dans notre bulle, confortablement ancrés dans notre " technosphère " (terme de Humberto Maturana), nous pensons que seule la technologie va résoudre les problèmes ... Cette volonté de contrôler un environnement complexe m'amène à vous poser, lecteurs, les questions suivantes : Selon vous, la technologie est-elle la seule alternative pour respecter le monde naturel ? Quelle finalité pour la technologie : mettre en lumière ou effacer la réalité ? Comment vos organisations réfléchissent au vivre ensemble avec les organismes vivants (humains et non-humains) ? "La musique n'est pas dans le violon. elle est en nous et nous apprenons lentement et progressivement à en jouer." (Peter Senge) Le temps est venu de redonner du sens aux chiffres La mise en place d'un approche multi-capitaux est préconisée dans la conception ou dans la redéfinition de nos modèles d'organisations humaines actuels. Elle nécessite de prendre le temps de comprendre les points d'équilibre essentiels entre les actions de nos organisations et la réalité des écosystèmes : tenir compte de la capacité des écosystèmes pour leur permettre de continuer à fournir des services efficients (eau douce, alimentation, photosynthèse, formation des sols, santé mentale et physique, etc.). Grâce aux savoirs ancestraux, nous savons qu'intégrer dans nos visions stratégiques la prise en compte d'actions de maintien de ces capitaux éco-systémiques, amènera nos organisations vers toujours plus d'abondance (indigenous and susty accounting, diversity accounting). L'abondance sera naturelle, humaine et économique. Commençons par cultiver notre capacité à réfléchir ensemble à la manière dont nous sommes arrivés dans la situation actuelle et à ce qui compte vraiment. Ce travail demande un effort individuel et collectif mais c'est un travail essentiel et réalisable. Chacune de nos organisations peut être un exemple dans le cadre de la transition sociétale en cours. DESiGN PermaComptable reste à votre disposition pour en échanger et proposera prochainement à Ploërmel des évènements réflexifs à destination des entrepreneurs autour des multi-capitaux. "Compter pour CEux qui comptent VRAIment" (DESiGN PermaComptable) Merci pour vos retours !
- Et vous, de quelle utopie rêvez-vous ?
Thomas More en 1516 dénonçait dans son ouvrage 'Utopie' les politiques absurdes, les hommes privant les paysans des terres communes, les lois trop nombreuses et les injustices, la folie humaine pour l'or et pour l'argent "qui n'ont aucune vertu", ... cette version humaniste paraissait prendre en compte certains enjeux de premier ressort tels que les enjeux humains et de responsabilité comportementale (savoir-être). Parmi les premiers, sinon le premier à théoriser le fait que l'on peut mettre la science au service du bien-être matériel de l'humanité, Francis Bacon parlait dans son utopie de 1622 'La Nouvelle Atlantide' d'éléments plus qu'avant-gardistes : production de nouveaux matériaux et de métaux artificiels, réfrigération et conservation, désalinisation de l'eau de mer, médecine et prolongation de la vie, création d'espèces nouvelles, composts et sols pour rendre la terre plus féconde, plante qui croissent et portent des fruits plus vite qu'il ne leur est naturel, arts mécaniques et machines pour accroître la force des vents, engins de guerre puissants, mais aussi lasers, microscopes, sous-marins, possibilité d'une certaine mesure de voler dans les airs, téléphonie, agroalimentaire contemporain : imitations de saveurs, etc. Avec Bacon, les utopies humanistes ont donc commencé à se transformer en utopies de moyens : rêve d'utiliser la machine pour rendre le monde plus "parfait" ... Avec le recul actuel des téléscopes, notre vision en devenir du macroscope (complexe), la microscopie, nous sommes maintenant amenés à réfléchir à ce nous ne devons pas oublier : les limites physiques et sociales de notre utopie. Nous pouvons dès lors affirmer aujourd'hui que la technologie doit bien être vue comme un moyen et non une finalité . Dès lors, attention à tous ceux qui nous promettent un avenir meilleur basé sur la seule et unique technologie. Et vous, de quelle utopie rêvez-vous ? Au même titre que les non-humains, l'homme (à différencier de la machine) doit être respecté dans cette transition sociétale qui nous anime aujourd'hui : nous avons des solutions aujourd'hui pour concevoir des systèmes viables et péreins en tenant compte de l'ensemble des parties. Le DESiGN PermaComptable suit la méthodologie complète et approuvée de la permaculture, pour viser la conception d'organisations humaines efficientes, et respectueuses des écosystèmes humain et non-humains. Plus d'informations, contactez-nous : www.designpermacomptable.com (source : Le Bonheur était pour demain de Philippe Bihouix - édition Anthropocène 04.2019)
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