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- L'être humain comme espace d'agissement : comprendre son influence sur notre vie quotidienne
[Permacomptabilité / Bien-être intégral] Ecrit par Charles Judes Mars 2023 La notion de l'être humain comme espace d'agissement est un concept fascinant qui peut avoir un impact significatif sur notre vie quotidienne. En comprenant comment notre espace d'agissement est influencé par nos volontés, nos intentions et les influences extérieures, nous pouvons mieux comprendre notre énergie, notre futur et nos relations interpersonnelles. Notre connexion à nos origines culturelles et familiales peut également jouer un rôle important dans cette dynamique. Mais comment pouvons-nous appliquer cette compréhension dans notre vie quotidienne ? I. Comprendre la notion de l'être humain comme espace d'agissement Dans cette partie nous verrons : · Définition de la notion et explication de son importance · Les différents éléments qui influencent notre espace d'agissement : volontés, intentions, influences extérieures · L'impact de notre espace d'agissement sur notre énergie, notre futur et nos relations interpersonnelles "En tant que permacomptable influencé par l’art-thérapie, je crois que la compréhension de la notion de l'être humain comme espace d'agissement est essentielle pour notre bien-être physique, mental et émotionnel." Avant tout, il est important de définir ce que l'on entend par "espace d'agissement". Ce concept fait référence à notre environnement interne et externe, dans lequel nous évoluons et prenons des décisions. Cet espace d'agissement est influencé par différents éléments tels que nos volontés, nos intentions et les influences extérieures qui nous entourent. Comprendre cette notion est crucial pour notre développement personnel, car cela nous permet de prendre conscience de l'impact de nos choix et de nos actions sur notre vie quotidienne. Nous pouvons ainsi devenir plus conscients de nos propres motivations et intentions, et ainsi prendre des décisions plus éclairées. L'impact de notre espace d'agissement sur notre énergie, notre futur et nos relations interpersonnelles est également important à comprendre. Notre environnement interne et externe peut avoir un impact sur notre niveau d'énergie, notre bien-être mental et notre santé physique. Il peut également affecter nos relations interpersonnelles et notre capacité à communiquer efficacement avec les autres. Je crois que la compréhension de cette notion peut également être appliquée à la gestion de nos finances personnelles, voir l’article sur la Resilient Investor Map ( https://www.designpermacomptable.com/post/la-resilient-investor-map-rim-un-outil-utile-pour-la-cr%C3%A9ation-de-richesse-holistique ). En effet, notre espace d'agissement financier est influencé par les mêmes éléments que notre espace d'agissement général. Comprendre comment nos volontés, intentions et les influences extérieures peuvent influencer nos décisions financières est essentiel pour une gestion financière saine et durable. Sur un axe thérapeutique, je crois également que la compréhension de cette notion peut être appliquée à la création artistique et à l'expression de soi. Comprendre comment notre environnement interne et externe peut influencer notre créativité et notre capacité à nous exprimer peut nous aider à développer une pratique artistique plus profonde et plus authentique, qui à son tour nous aide à mieux nous adapter grâce à l’augmentation de sa réceptivité et donc de sa vision. II. L'importance de la connexion à nos origines culturelles et familiales dans notre espace d'agissement Dans cette partie nous verrons : · Comment nos antécédents ont influencé notre façon d'être et de penser · Comment nos origines culturelles et familiales peuvent jouer un rôle important dans nos choix et nos résultats · Comment mieux comprendre nos origines culturelles et familiales peut nous aider à mieux nous connaître et mieux vivre notre vie quotidienne "Nous sommes tous le produit de notre héritage culturel et familial, et il est essentiel de comprendre comment nos antécédents ont influencé notre façon d'être et de penser." Nos origines culturelles et familiales peuvent jouer un rôle important dans nos choix et nos résultats. Par exemple, nos croyances, nos valeurs et nos traditions peuvent influencer notre manière de vivre notre vie quotidienne. En comprenant comment nos origines ont influencé notre façon d'être, nous pouvons mieux comprendre les choix que nous faisons et les résultats qui en découlent. Mieux comprendre nos origines culturelles et familiales peut également nous aider à mieux nous connaître et mieux vivre notre vie quotidienne. En comprenant notre héritage culturel et familial, nous pouvons mieux comprendre qui nous sommes et ce qui est important pour nous. Cela peut nous aider à prendre des décisions plus éclairées et à vivre notre vie de manière plus alignée avec nos valeurs et nos croyances. En tant qu’accompagnant en permacomptabilité, j’ai pu vérifier que la connexion à nos origines culturelles et familiales joue un rôle important dans notre relation avec la nature et l'environnement. Les traditions et les pratiques culturelles peuvent nous aider à mieux comprendre notre place dans le monde naturel là où nous résidons en tant qu’homme, et à mieux respecter la planète. III. L'influence des critères d'appréciation esthétiques sur nos valeurs et nos normes morales et politiques Dans cette partie nous verrons : · Comment les critères d'appréciation esthétiques sont établis dans notre société · Comment ces critères influencent nos valeurs et nos normes morales et politiques · Comment remettre en question ces critères peut nous aider à développer une vision du monde plus diversifiée et inclusive Cube harmonique 8 capitaux et chemin sociétal "Les critères esthétiques sont des normes qui guident notre appréciation de la beauté et de l'art. Ils peuvent varier d'une société à l'autre et d'une époque à l'autre, mais ils ont tous un impact sur la façon dont nous percevons le monde et sur les choix que nous faisons." Dans notre société, les critères esthétiques sont souvent établis par des personnes influentes dans le monde de l'art et des médias. Ces critères peuvent être influencés par des tendances, des modes et des stéréotypes culturels. Les médias, la publicité et les réseaux sociaux jouent un rôle important dans la diffusion de ces critères et peuvent les imposer comme des normes acceptables. Cependant, ces critères esthétiques ne sont pas neutres. Ils peuvent influencer nos valeurs et nos normes morales et politiques. Par exemple, l'obsession pour le corps mince et musclé dans les médias peut contribuer à la création de normes de beauté qui sont souvent exclusives et discriminantes. Les normes de beauté peuvent également avoir des implications politiques, comme dans le cas des campagnes électorales, où l'apparence physique des candidats est souvent mise en avant pour influencer l'opinion publique. Il est important de remettre en question ces critères esthétiques pour développer une vision du monde plus diversifiée et inclusive. L'art peut jouer un rôle important dans ce processus. En encourageant la créativité et l'expression personnelle, nous pouvons remettre en question les normes esthétiques préétablies et promouvoir une vision du monde plus ouverte et plus tolérante. Je reste confiant pour dire que la durabilité et l'harmonie avec la nature peuvent également être intégrées dans cette vision du monde, pour promouvoir un mode de vie plus respectueux de l'environnement. Cette vision politique du monde promulguée par la permacomptabilité influencera alors la création de valeurs bienveillantes, vers une création de richesse plus largement éclairante (économiquement, culturellement, socialement et écologiquement parlant). Conclusion Pour agir sur notre espace d’agissement intérieur : Il est fondamental de prendre conscience de notre propre espace d'agissement. Nous devons être conscients de nos propres motivations et intentions afin de prendre des décisions plus éclairées. Nous devons également comprendre les influences extérieures qui nous entourent, telles que les médias sociaux et la publicité, et comment elles peuvent affecter nos choix et notre vision du monde. Notre connexion à nos origines culturelles et familiales peut nous aider à mieux comprendre nos valeurs et nos croyances, et à les intégrer dans notre vie quotidienne. Nous pouvons ainsi nous sentir plus en phase avec nous-mêmes et plus en paix avec notre place dans le monde. En apprenant davantage sur notre histoire et nos racines, nous pouvons mieux comprendre les choix que nous faisons et les résultats qui en découlent. Il est alors important de se poser la question de la manière dont les critères d'appréciation esthétiques sont établis dans notre société. Comment ces normes influencent-elles nos valeurs et nos normes morales et politiques ? En remettant en route une réflexion autour des normes préétablies, nous pourrons développer une vision du monde plus diversifiée et plus inclusive. Pour agir sur notre espace d’agissement extérieur : La permacomptabilité en tant qu’ approche innovante de la comptabilité intègre des pratiques durables et respectueuses de l'environnement. Cette approche consiste à évaluer les impacts environnementaux et sociaux d'une entreprise, et à intégrer ces informations dans les processus de comptabilité traditionnels. Le cadre de création de richesse permacomptabilité permet de mieux comprendre l'impact d'une entreprise sur l'environnement, et de prendre des décisions plus éclairées en matière de développement durable. Vous êtes dirigeant et souhaitez aller plus loin dans votre chemin et agir dans votre intention bienveillante pour le monde, prenez rendez-vous à contact@designpermacomptable.com
- La prochaine étape de l'évolution du Web3 : la finance régénérative ?
Article écrit par Charles Judes Janvier 2023 Introduction Le terme anglais “ReFi” (Regenerative Finance) inventé par l'économiste John Fullerton , est le processus d' utilisation des marchés pour résoudre les problèmes créés par les marchés . La crypto, le système de marché le plus libre à ce jour, peut aider à amorcer les efforts pour régénérer l'économie mondiale. Linda Adami, fondatrice et PDG de Quantum Temple Le terme "degen", abréviation de dégénéré, est devenu un terme affectueux dans la communauté crypto. Son utilisation découle de la nature à haut risque et à haut rendement du commerce d'actifs numériques - et de la propension des gens à parier leur propre maison. Si les milieux boursiers méprisent la volatilité de la crypto et la Ponzi-économie ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_de_Ponzi ), la communauté Web3 l'a adopté comme un insigne d'honneur. Mais c'est une erreur de laisser cette mentalité hédoniste devenir la valeur par défaut de la compréhension de la cryptographie. Web3 ressemble à une blague lorsque dogecoin, une crypto-monnaie explicitement créée en tant que mème (voir https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A8me_Internet ) figure dans le top 10 des actifs numériques par capitalisation boursière. Oui, c'est (remarquablement) drôle. Et oui, il est important que la crypto sache se moquer d'elle-même. Mais nous risquons de laisser le potentiel révolutionnaire de la blockchain devenir une punchline. Ce que beaucoup ne réalisent pas, c'est que sous la volatilité des prix et la façade digne des mèmes, le Web3 est une force transformatrice qui a le potentiel de mettre en banque les personnes non bancarisées, de libérer une nouvelle valeur économique et de construire un avenir plus équitable. Notons qu'il s'agit ici de la représentation de pièces de monnaie virtuelles Regenerative Finance (ReFi) Dans un article de 2015 intitulé Regenerative Capitalism, l'économiste et philosophe John Fullerton a décrit « l'économie régénérative » comme un type de conception économique qui maximise la valeur pour les communautés en régénérant ce qui a été perdu, en conservant ce qui reste et en assurant la prospérité financière à long terme. En d'autres termes, c'est une façon de penser l'économie qui prend en compte les externalités négatives souvent ignorées par le capitalisme traditionnel. Cela inclut des choses comme la destruction de l'environnement, les inégalités sociales et l'instabilité financière. Bien que Fullerton ne parlait pas spécifiquement des crypto-monnaies, les mêmes principes peuvent être appliqués à la façon dont certains pensent à la finance décentralisée (DeFi pour Decentralized Finance ). Dans sa forme la plus simple, DeFi consiste à démocratiser l'accès aux services financiers et à supprimer les intermédiaires qui profitent souvent de leur position. Le concept d'économie régénérative en est encore à ses débuts, mais il existe déjà quelques exemples de projets Web3 utilisant les principes ReFi pour créer un changement positif. 1. Commerce du carbone avec des jetons et des NFT Au cours des dernières décennies, nous avons été les témoins directs des effets dévastateurs des émissions de carbone et de la pollution plastique. Il ne fait aucun doute à ce stade que l'activité humaine contemporaine et le changement climatique sont liés. Mais ce que les humains causent, les humains pourraient être capables de le défaire. Dans un effort pour atténuer certains des dommages de l'industrialisation, divers systèmes d'échange de carbone ont été créés. Ces programmes permettent aux entreprises de compenser leurs émissions en investissant dans des projets qui éliminent le carbone de l'atmosphère. Le problème avec la plupart des systèmes d'échange de carbone est qu'ils sont souvent criblés de corruption et manquent de transparence. C'est là qu'intervient Web3. En utilisant des jetons et des jetons non fongibles (NFT), il est possible de créer un système décentralisé d'échange de carbone plus transparent et moins susceptible d'être abusé. Les entreprises natives du Web3 utilisent la technologie blockchain pour symboliser les crédits carbone et les rendre disponibles sur un grand livre public afin d'encourager une compensation responsable des entreprises. Cela facilite non seulement le suivi et la vérification des crédits carbone, mais ouvre également le marché à un plus grand nombre de participants. Alors que de plus en plus d'entreprises sont obligées de compenser leurs émissions, la demande pour ces jetons est susceptible d'augmenter, ce qui entraînera davantage d'investissements dans des projets de réduction des émissions de carbone. 2. Préservation du patrimoine culturel avec les places de marché NFT Le patrimoine culturel mondial est menacé par le changement climatique, la guerre et les inégalités économiques. L'économie des échanges culturels, principalement tirée par le tourisme, est souvent défavorable aux communautés concernées et les intermédiaires finissent par capter l'essentiel de la valeur créée. Afin de préserver les trésors culturels mondiaux pour les générations futures, nous avons besoin de versions numériques. Les NFT peuvent être utilisés pour créer des enregistrements vérifiables et immuables d'artefacts culturels tangibles et intangibles. Cela peut sembler étrange de « symboliser » une cérémonie, une langue ou tout aspect d'une culture locale - mais je le dis au sens littéral et non proverbial. Les chaînes de blocs facilitent non seulement le suivi de ces unités culturelles, mais permettent également aux gens de partager leur art et leurs connaissances avec le monde. Les NFT sont un puissant outil de financement pour les organisations caritatives et les communautés locales, et les marchés secondaires non censurés (souvent avec des distributions de redevances plus justes et préprogrammées) signifient que les communautés peuvent continuer à bénéficier des échanges culturels à l'ère de la cryptographie. Comme mentionné, les marchés détruisent une grande partie des cultures intéressantes et uniques du monde, en encourageant la marchandisation et l'homogénéisation. Mais des marchés plus efficaces, soutenus par la cryptographie, pourraient aider à inverser la tendance. Le financement peer-to-peer garantit que les revenus du commerce reviennent directement à la communauté. ReFi est un nouveau véhicule de financement du patrimoine qui génère des revenus et des emplois qui profitent directement aux communautés et aux artistes travaillant à créer et à protéger ce patrimoine et, en fin de compte, à préserver ce patrimoine pour de nombreuses générations à venir. 3. Des idées de plateformes : Quantum Temple : il s'agit d'une plateforme décentralisée de documentation et de financement de manifestations culturelles sous forme de NFT (à la fois numériques et physiques/expérientielles). Pour protéger les artefacts culturels et promouvoir le commerce équitable entre les collectionneurs et les groupes autochtones, la plateforme utilise la technologie blockchain et les jetons non fongibles (NFT). https://quantumtemple.xyz/ The Ocean : Il s'agit d'une plateforme de données décentralisée qui permet aux utilisateurs de gagner des jetons en fournissant des données de qualité et en contribuant à la communauté. Il vise à donner aux utilisateurs le contrôle de leurs données personnelles et à les récompenser pour leur participation. https://theocean.trade/ Giveth : Il s'agit d'une plateforme de financement participatif décentralisée qui utilise la technologie blockchain pour permettre aux utilisateurs de donner directement aux organisations caritatives et aux bénévoles. Il vise à rendre les dons plus transparents et plus efficaces. https://giveth.io/projects EthicHub : Il s'agit d'une plateforme de prêt décentralisée qui vise à aider les agriculteurs et les micro-entrepreneurs de pays en développement à obtenir des prêts à des taux d'intérêt plus bas. Il utilise la technologie blockchain pour rendre les prêts plus transparents et plus efficaces. https://www.ethichub.com/en/ CarbonX : Il s'agit d'une plateforme de compensation carbone décentralisée qui vise à aider les utilisateurs à compenser leur empreinte carbone en investissant dans des projets de réduction des émissions. Il utilise la technologie blockchain pour rendre les transactions plus transparentes et plus efficaces. https://www.carbonx.ca/ FarmTogether : Il s'agit d'une plateforme de financement participatif décentralisée pour l'agriculture durable qui permet aux investisseurs de soutenir des fermes durables et de recevoir des retours sur investissement en jetons. Il vise à créer des solutions durables pour l'agriculture. https://farmtogether.com/ Quelle compatibilité entre la Permacomptabilité et la Finance décentralisée ? Certains de ces projets Web3 utilisant les principes de la finance décentralisée (DeFi) sont a priori compatibles avec les principes de la permacomptabilité, car ils visent tous les deux à créer un impact positif sur l'environnement et les communautés. Toutefois, il est important de noter qu'il y a des différences entre les deux concepts : En tant que moyen humain rattaché à des outils phygitaux (digital + physique) : La permacomptabilité vise à intégrer les considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les processus de reporting et de gestion des organisations. Elle se concentre sur la durabilité à long terme et l'équilibre des intérêts de toutes les parties prenantes (humaines et non-humaines). En tant que processus crypto-monétaire : La DeFi, quant à elle, se concentre sur l'utilisation de la technologie blockchain pour créer des systèmes financiers décentralisés qui sont plus transparents, plus efficaces et plus accessibles. Il est alors possible qu'un projet Web3 utilisant les principes DeFi puisse être compatible avec les principes de la permacomptabilité s'il prend en compte les considérations de durabilité et d'équité, et intègre les critères ESG dans ses processus de gestion. Plus largement, on peut dire que cela dépend des projets spécifiques et de leur mise en œuvre en cohérence avec les écosystèmes vivants . D'un point de vue pratique et opérationnel, la permacomptabilité a vocation à s'adapter à des gouvernances d'entreprises, de villages et de villes (échelle locale privilégiée). Cela est très possible avec des outils et des technologies numériques tels que la technologie blockchain. Nous avons bien compris que cette technologie permet une gestion transparente et décentralisée des données. L'utiliser permettrait aux citoyens de prendre part à la prise de décisions et de contribuer à la gestion des ressources communes, tout en garantissant une transparence et une responsabilité accrues. Plusieurs projets Web3 ont déjà commencé à explorer l'utilisation de la technologie blockchain pour la gouvernance des communautés locales. Par exemple, la plateforme de gouvernance décentralisée "Aragon" (https://aragon.org/dao ) permet aux utilisateurs de créer et de gérer des organisations décentralisées, qui peuvent être utilisées pour gérer les ressources communes dans les d'entreprises, les villages et les villes. Il est également possible de combiner les principes de la permacomptabilité avec les outils de la gouvernance décentralisée pour créer des systèmes de reporting et de gestion qui intègrent les considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les processus de gestion des communautés locales. DPC travaille à cela aujourd'hui dans le cadre de son Bureau d'étude de Recherche et Développement. Cependant, il est important de souligner que l'application de la permacomptabilité dans les communautés locales nécessite une étude et une mise en place approfondies pour s'adapter aux contextes locaux et aux besoins spécifiques de chaque communauté. Le futur de ReFi À mesure que la sensibilisation à ReFi augmente et que de plus en plus de projets commencent à adopter ses principes, nous verrons probablement un plus large éventail d'applications pour cette technologie transformatrice. L'investissement d'impact est un domaine mûr pour la perturbation. L'investissement d'impact est un type d'investissement qui vise à générer à la fois des rendements financiers et un impact social ou environnemental. Avec ReFi, il serait possible de créer des "impact DAOs" qui investissent dans des projets qui ont un impact positif sur le monde. Ces organisations autonomes décentralisées (DAO) pourraient être utilisées pour tout financer, des projets d'énergie renouvelable aux initiatives de logement à coût décent. Web3 offre un nouveau niveau de transparence et de responsabilité, garantissant que les fonds sont distribués équitablement à toutes les parties concernées. Le lien avec la permacomptabilité serait alors tout tracé. Je pense particulièrement aux projets amis de DPC : Place Libre qui travaille déjà sur la création de ce nouveau paradigme : https://placelibre.org/ , ou encore à Dream Factory au Portugal, un exemple actuel de DAO (https://handbook.traditionaldreamfactory.com/ ). Un autre domaine où ReFi pourrait avoir un impact majeur est la gouvernance communautaire. Dans de nombreuses communautés, les décisions sont prises par un petit groupe de personnes, souvent sans apport de la communauté au sens large. Avec ReFi, il serait possible de donner à chacun son mot à dire sur la gestion de sa communauté. Cela pourrait conduire à une prise de décision plus démocratique et plus efficace, ainsi qu'à de meilleurs résultats sociaux. Le monde de la crypto-monnaie est souvent considéré comme un "Phare Ouest", plein d'escroqueries et de stratagèmes pour devenir riche rapidement. Alors que le Web3 entre dans des canaux plus traditionnels, nous avons l'opportunité de changer cette perception en utilisant nos compétences et la technologie disponible pour bousculer le statu quo et construire un monde meilleur et plus équitable. Conclusion Voici la définition donnée par Jacques Attali dans son livre : « Le dictionnaire du XXI siècle » paru en 1998 : Chacun laissera une trace repérable sur tout réseau où il sera entré pour se divertir, consommer, travailler, se soigner etc. Le code c’est l’empreinte. En particulier, la monnaie électronique interdira à quiconque d’échapper à la surveillance générale. Les partis politiques, les gouvernements, les administrations fiscales, les entreprises, les compagnies d’assurances voudront tout savoir sur leurs clients potentiels. On vendra de plus en plus cher des fichiers contenant des indiscrétions sur les citoyens, les contribuables, les consommateurs, les malades .... Au vu de cette définition, de l'arrivée massive des NFT et de l'€uro numérique, il semble bon que les acteurs de la ReFi ne négligent pas l'importance de la monnaie fiduciaire au niveau local (au plus près des individus). Les blockchains Web3 de la ReFi devront agir le plus possible à des niveaux systémiques (plus loin de l'individu, plus proche des institutions) en optant par exemple pour le redispatch de fonds d'investissement régénératifs en soutien d'actif à destination du Bien Commun (voir 8 capitaux). Une solution : toute monnaie aujourd'hui spéculative peut dores-et-déjà être dans beaucoup d'endroits convertie en monnaie dite locale. Idéalement non convertible, cette monnaie locale aurait alors pour objectifs de favoriser l'ensemble des dynamiques d'équité (fonds de solidarité, bourse alimentaire) et de régénération locales (économiques, environnementales ou socio culturelles). L'équité, l'intégrité et les capabilités individuelles devront faire partie intégrante du socle éthique des gouvernances biorégionales humaines, pour aller vers une cohérence fondamentalement régénérative. Il est clair aujourd'hui que cette décision dépend de nous/de vous, citoyens de la terre. Sources : https://blog.refidao.com/ https://www.coindesk.com/ https://fr.wikipedia.org/wiki/Finance_d%C3%A9centralis%C3%A9e
- Permacomptabilité, le témoignage d'Antony Thiodet autour du sport haut niveau
[Permacomptabilité / 8 capitaux] Auteur : Antony Thiodet Juin 2021 Antony Thiodet travaille en milieu sportif, délivre des formations de chargé de clientèle s’appropriant les principes permacoles. Antony Thiodet et Pierre-Olivier Matigot ont co-fondé Time For Biz, en 2016. Sur une conviction que le sport professionnel se devait de renforcer ses structures, professionnaliser et repenser ses fondamentaux pour se tourner vers l’avenir. « Gagner des matchs est une fin, pas un moyen de développement », constituait souvent leurs premiers mots adressés aux dirigeants de clubs. Aujourd’hui, entre évolution profonde de la société et les changements radicaux qu’entraîne la période que nous traversons, ils estiment qu’il faut, au sport, se repenser rigoureusement… tout en revenant à ses valeurs et vertus fondamentales. À son essence même. Ce qui fait son ADN. D’où un indispensable changement d’identité vers l’Adéenne du Sport. En savoir plus sur : https://ladeenne-dusport.fr/ Il expérimente depuis maintenant 2 ans le Cadre de création de richesse Permacomptabilité basé sur 8 formes de capitaux (cliquer ici pour en savoir plus), voici son témoignage qui fut rédigé lors du Booksprint Permanagement en juin 2021. Merci à lui pour ce précieux témoignage. Genèse des sports collectifs Quand James Naismith , pasteur anglican, invente le Basket-ball à la fin du 19ème siècle, il est animé par un objectif pratique : occuper les jeunes gens placés sous sa tutelle pendant les longues et pluvieuses périodes hivernales. Sont notamment à sa disposition une salle « YMCA » composée notamment d’une piste située en pourtour de la salle, en mezzanine, à 3,05m de haut (une réplique de cette salle est accessible rue de Trévise à Paris), des épuisettes et des ballons de football. Dans un inconscient réflexe de recyclage, il lui vint l’idée de fixer les épuisettes à la piste, les faisant pendre dans la salle, et de proposer aux jeunes gens qu’il encadre de lancer les ballons dans les épuisettes. Il inventait ainsi le premier jeu d’adresse consistant à lancer un projectile dans une cible horizontale. De l’intégration de cette nouvelle dimension résultait une difficulté encore jamais rencontrée dans le domaine des jeux de balles. Outre le fait qu’il s’est imposé bien vite la nécessité de couper le fond des filets pour s’épargner d’avoir à monter sur la mezzanine pour récupérer le ballon, après avoir pris le temps d’observer la façon dont les enfants évoluaient, avoir interagi avec eux, James Naismith commençait à élaborer les « règles du jeu ». Elles visaient certains objectifs clairement établis : susciter la collaboration entre les membres d’une équipe, puisqu’’il est rapidement apparu qu’un joueur ne pouvait parvenir seul à introduire le ballon dans une cible posée à 3,05 m rendre cette collaboration plus indispensable encore en introduisant la règle du « retour en zone », soit la concentration des deux équipes dans une seule moitié de terrain ; imposer des choix rapides, susciter l’intuition et l’inventivité, en limitant le temps de possession du ballon à une minute (limite passée depuis à 24 secondes). Ces règles de basket, par un lent processus d’ajustement permanent, continuent à évoluer chaque année sous l’égide des organes gouvernants, FIBA et NBA. En développant ce jeu, ce qui est immédiatement apparu à James Naismith c’est qu’ il valorisait les différences et facilitait l’intégration de tous plutôt que le rejet. Cette référence au basket pourrait être étendue à tous les autres sport collectifs. Tous avaient initialement des visées éducatives, des objectifs pédagogiques et d’intégration. Ce qui a conduit : L’Etat français a réintroduit, depuis une quinzaine d’années, le Ministère des Sports, devenu un temps Secrétariat des Sports, dans les Ministères plus vastes de la Cohésion Sociale puis de l’Education ; La Communauté Européenne a ancré sa définition du sport dans ce qu’elle a identifié comme étant ses fonctions fondatrices, celles d’éducation de la jeunesse, de création de lien social, de promotion de la santé, sans omettre sa fonction culturelle. A celles-ci, a été adjoint une autre fonction, celle de production de spectacle. Ce dernier complément proposé par la Communauté Européenne, conduit le monde du sport à monétiser ses contenus, puisque la production d’un spectacle appelle à sa consommation. C’est l’avènement du “sport-spectacle”. En cela, le fait sportif mérite analyse. En effet, cette mutation d’une activité pédagogique à une activité marchande semble être l’apanage du secteur sportif, et les dérives engendrées par cette mutation, forcent les puristes du mouvement sportif à s’interroger sur la nécessité de faire émerger un nouveau référentiel, protégeant des agressions mercantiles, les valeurs associées au sport. Les enjeux du sport L 'adéenne du sport Mag Octobre 2022 Le sport constitue un vaste écosystème qui s’étend de la maman qui va faire un footing matinal aux stars du football aux prises sur l’Euro 2021. Nous circonscrirons ici notre propos à l’analyse des seuls clubs professionnels localisés au carrefour de multiples enjeux en lien avec le Sport. Pour commencer, précisons que la Loi régissant le sport en France a imposé : Que les sections professionnelles des clubs soient constituées en Société Commerciale dont l’objet est exclusivement circonscrit aux évolutions de l’équipe professionnelle concernée. Que ces sociétés commerciales soient obligatoirement attachées à des associations supports, dont l’objet est exclusivement tourné vers la gestion des équipes amateurs, et notamment des équipes de jeunes du même club. Les sections professionnelles activent, pour les compétitions auxquelles elles participent, les numéros d’affiliation des associations supports. L’objectif du législateur était double : Protéger le club support de potentiels errements financiers liés à l’équipe professionnelle et s’éviter que des dérapages sur une équipe entraîne la disparition de toutes les autres dans un même club ; Conférer à l’association support un droit de regard sur les évolutions de l’équipe professionnelle. Il en a résulté, le plus souvent, plutôt que collaboration entre ces deux entités par un sain processus d’intégration, des tensions et points de friction entre celles-ci. Et l’émergence d’une situation où deux mondes, pourtant issus d’une même filiation, se tournent le dos, ne pensant qu’à préserver ses prérogatives, à en maximiser les effets, sans développer de synergies. Alors, la section professionnelle n’a plus considéré que la quête de performance de son équipe, des objectifs court-termistes au mieux inscrits dans le cycle de la saison en cours , parfois inscrits dans le cycle du prochain match à jouer. Les enjeux liés au court-terme ont le plus souvent été amplifiés par le modèle économique ayant résulté de l’émergence de la fonction spectaculaire et ses accessoires de recettes de sponsoring et de droits télévisuels : A un match gagné finissait par correspondre des enjeux financiers parfois vitaux (songez qu’un point de plus sur une saison de Ligue de football peut générer des millions d’€uros de recettes supplémentaires). Évidemment, quand de tels enjeux se trament, l’obsession du court-terme l’emporte. Sans plus aucune source d’équilibre avec d’autres considérations inscrites dans un cycle plus long puisque l’ensemble des autres fonctions n’est structurellement attaché qu’à l’association support, une autre entité juridique conduite par une autre gouvernance. Et du côté de cette association support, comment les choses se passent ? Comme intoxiqué par le poison du court-terme qui prévaut à l’échelon professionnel, notamment via la puissance de la médiatisation qui y est associée, les acteurs des associations supports se sont eux aussi enfermés dans les seules considérations de résultats sportifs court-termes considérés comme le moyen d’atteindre des objectifs par ailleurs le plus souvent mal définis. Voilà ce qui conduit un éducateur (ne se considérant que comme entraîneur) à enfermer un enfant de 7 ans dans un rôle exclusif plutôt que de lui faire découvrir la diversité des rôles d’une équipe, au motif qu’à ses yeux cet enfant ne serait pas doté de talent. De quel talent parle-t-on ? De celui pouvant éventuellement le conduire à passer à l’échelon professionnel ? Mais alors le choix de l’éducateur serait motivé par la prise en compte d’un événement n’ayant que 0,007% de chances de se produire. Ou de son talent de citoyen qu’il conviendrait alors de nourrir puisqu’il a 100% de chances de devoir l’exprimer un jour. Réalisez le « déchet humain » qui résulte de ces pratiques ! En circonscrivant le parcours d’un jeune sportif à ses seules capacités de sportifs, on le coupe de toute perspective de se réaliser mieux, en tant qu’homme, par la pratique sportive. Plus nocif encore : on altère parfois le développement humain de jeunes sportifs en sacrifiant d’autres sources d’épanouissement à la seule prise en compte de son développement sportif. Par exemple, certains clubs n’hésitent pas à « sourcer » les jeunes talents dans un vaste territoire et donc à leur imposer parfois deux ou trois allers- retours d’une heure et plus par semaine, ce qui n’est pas sans impact sur leur développement. Ces errements conduisent à de forts risques auxquels on expose les pratiquants : On les engage dans l’illusion d’une performance sportive (qui ne les nourrirait d’ailleurs que sur une courte période de leur vie) en les coupant de toute autre forme de performance humaine. Et quand l’événement qui n’a que 0,007% de se produire ne se produit pas, le jeune sportif en vient à constituer un « déchet » qui sera difficilement. Commencer à s’approprier, dans un club sportif, sur des considérations permacoles résulte de la prise en compte de cette réalité. Et donc de mesurer les effets de ce qui est entrepris dans le club non plus seulement via l’indicateur qui prévaut, les résultats sportifs, mais via d’autres indicateurs qui couvriraient ce qu’étaient les fonctions initiales attachées à la pratique sportive. Un club, acteur majeur de la fabrique d’une communauté Évidemment, un club est attaché à son territoire. En ce qu’il le représente puisqu’il porte son nom. En ce qu’il y est accroché, puisqu’à la différence de ce qui se fait par ex. aux États-Unis, un club ne peut être transféré d’un territoire à un autre. En ce que bien souvent les clubs sont nés d’élans corporatifs au sens de l’implication d’un puissant acteur économique local qui a pris l'initiative de sa création : Peugeot pour le FC Sochaux, Casino pour l’AS Saint-Etienne, les docks pour les Girondins de Bordeaux. Aussi, pour garantir sa pérennité, un club ne doit jamais oublier sa fonction de représentation de la communauté dans laquelle il évolue. Par quoi se traduit cette dimension de représentativité ? Par le seul fait que le club obtienne des résultats sportifs rendant fiers les membres de la Communauté ? Et alors cette vocation de représentativité viendrait nourrir l’écueil précédemment évoqué, soit que le seul indicateur à prendre en compte serait celui enfermant le club dans une seule logique court-termiste. Quand aux Girondins de Bordeaux le club a pris le temps d’interroger ses parties prenantes, dans une logique de co-construction, animé par des intentions de captation de l’énergie constituée par les membres de la communauté, de valorisation de la diversité, il a constaté que 95% des personnes ayant répondu que les Girondins de Bordeaux constituaient autre chose à leurs yeux qu’une équipe disputant un championnat et orientée vers la victoire ! Mais alors qu’est-ce que devait être le Club pour satisfaire leurs attentes ? Une nouvelle enquête, motivées par l’évidence qui s’impose de la nécessité d’une observation profonde de l’environnement, et d’interaction avec lui, a conduit le club à identifier que le club était essentiellement attendu sur la dimension du vivre ensemble : faciliter les points de contact entre les membres diverses de la communauté, leur permettre de partager des émotions, se nourrir de leurs différences. Le fait est que si la diversité a notamment et naturellement pénétré les aires de jeu, avec de plus en plus de représentants des minorités dotés de la fonction centrale de production des contenus, elle n’a généralement que trop peu été concrétisée autour du terrain. Dans les tribunes où toutes les disciplines souffrent d’un déficit de représentativité des femmes (11% seulement de femmes dans les stades de football) et des minorités. Dans les staffs où force est de constater que très rares sont les présidents, les cadres, les entraîneurs issus des minorités. A force d’avoir manqué de vigilance sur les nécessaires processus d’intégration, les clubs ont laissé la ségrégation s’installer. Comme un fossé qui se creuse entre ceux qui produisent le contenu, qu’il soit spectaculaire ou éducatif, et ceux qui le consomment ou le managent. Avec cette sensation que les clubs sont devenus des entités hors-sols, cessibles d’un fonds de pension à un autre. Quel palliatif à ces errements ? En revenir d’abord à l’observation du tout, de l’environnement dans lequel évolue le club. À la clarification de la raison d’être en fonction de cette observation. À l’élaboration d’un design d’implication du club dans la communauté, en passant du motif au détail, soit de la définition de la mission à l’élaboration des plans d’action destinés à ré-enraciner le club. À un souci permanent de l’intégration des diversités pour s’en nourrir. À la capacité à identifier où émergent les zones de rencontres potentiels entre les divers univers et à les sanctuariser. A considérer que le sport étant avant tout une activité humaine, les changements doivent se conduire dans un temps suffisamment long pour s’ouvrir des opportunités d’ajustements permanents et de rétroaction. Deux anecdotes pour illustrer tout ou partie de ces considérations : Quand ils en viennent à reconfigurer les centres d'entraînement de leur section professionnelle, tous les clubs en font des bulles fermées, inaccessibles à tout autre que les utilisateurs primaires, joueurs et staffs. On isole ceux-là de la Communauté. Et à force de les rendre inaccessibles, on finit par encourager les prises d’assaut, soit les élans incontrôlés de ceux qui, légitimement (à défaut que ce soit légal), estiment être en situation de se réapproprier ces lieux dès lors qu’ils constituent à leurs yeux une partie de leur patrimoine. Agir dans un esprit d’ouverture inverse, faire de ces centres des espaces publics, aurait conduit à faire naître des marges, des zones de rencontres entre les joueurs et leurs fans, à faciliter des échanges permanents et constructifs, à faire des joueurs des citoyens immergés dans leur environnement à qui in-fine on aurait fini par plus pardonner en cas de contre- performance. Tant qu’en tout cas leurs comportements restent conformes aux valeurs de la communauté qu’ils représentent. Quand le RC Toulon continue à déposer ses joueurs sur le parvis du stade les jours de match, pour les immerger dans un bain de foule sincère et naturel, il traduit cette intention. A contrario, quand à Villeurbanne je me mets à l’écoute de la puissance publique, la Mairie et le Grand Lyon, pour mieux comprendre leurs problématiques et enjeux, j’en viens à construire des plans d’actions structurants positionnant le club de l’ASVEL comme un interlocuteur engagé. Et je revitalise la nature des relations entre les parties en faisant de la négociation des subventions non plus un exercice d’hypocrisie consistant à maquiller l’octroi de deniers appelés à financer une partie des salaires de joueurs américains absolument insensibles au territoire en opérations d’intérêt général mais une opportunité de faire ensemble. Tout est à disposition pour les clubs pour se ré-ancrer profondément dans leur territoire. Tout vient des racines. Encore faut-il faire l’effort de les localiser et de les revitaliser. Retour à l’équilibre L 'adéenne du sport Mag Octobre 2022 Avec la crise sanitaire, les déséquilibres qui prévalent dans les clubs et qui découlent de l’étroitesse de leurs indicateurs de performance ont été amplifiés. Certaines bulles inflationnistes – droits TV – ont explosé. Certaines autres sources de revenus – billetterie - ont été amputées. Le modèle déjà fragile s’est dangereusement érodé. La survie même des clubs est en jeu. Comme par réflexe, certains des acteurs se sont réfugiés dans l’amplification de leurs actions de RSE. Le plus souvent à la surface des choses, avec un manifeste manque de sincérité : suffit-il de visiter des enfants dans des hôpitaux pour se prévaloir d’une forme respectable de responsabilité sociale. En fait, c'est une recomposition au fond des projets des clubs sportifs qui est appelée. Pour l'émergence d’un modèle nouveau redonnant équilibre et durabilité. Défi : se redéfinir une raison d’être en adéquation avec ce que sont les fonctions fondatrices de la pratique sportive, et plus seulement ses fonctions spectaculaires. De cette raison d’être pourrait ensuite découler la bascule vers des statuts de société à mission qui imposeront une gouvernance ouverte et élargie, sujette à implication des parties prenantes et terreau d’un ré- ancrage fort. Certains clubs se sont louablement engagés dans cette voie. Mais ces évolutions suffiront-elles à leur redonner durabilité et à les inscrire de manière respectueuse à leur environnement. Pour aller plus loin, la permacomptabilité© propose un guide qui ouvre ensuite à des perspectives de mise en place de métriques permettant d’évaluer sa performance sur d’autres aspects que les strictes considérations sportives ou financières, et de mesurer sa progression. L 'adéenne du sport Mag Octobre 2022 Au sein du Club de sport, les 8 capitaux se traduisent de la façon suivante : Le capital vivant est composé par tous ceux qui font la vitalité d’un club. Dans leur diversité d'âge, de statuts (bénévoles, encadrants, professionnels), d’engagement (dans la durée ou ponctuellement), etc… Ceux-là sont à prendre en compte à titre individuel mais plus encore à titre collectif puisque par essence l’expression d’une équipe représentant un club sportif se concrétise d’abord et avant tout collectivement. Une considération que bien des clubs ont oublié ou détourné, considérant que l’émergence d’un talent collectif ne résultait que de l’agrégation de talents individuels. Le collectif n’est par ailleurs pas à appréhender qu’à l’échelle de l’équipe (où les compatibilités techniques devront être complétées par des compatibilités psychologiques et comportementales) mais également à l’échelle de l’encadrement et du club dans sa diversité, non pas comme cellule isolée de son environnement mais comme cellule plongée dans son environnement. Aussi, comment est-ce que cette cellule et ceux qui la composent nourrissent et entretiennent, à sa marge, les relations avec l’environnement ? Comment est-ce que la cellule veille à ce que ceux qui la composent continuent à être mis en situation de contribuer aux autres cellules qu’ils fréquentent ? Comment est-ce que par ex. un club se préoccupe de l’évolution hors sportive (scolaire, professionnelle) de ses membres ? Plus englobant encore, comment est-ce qu’un club veille à la pleine connexion à la nature de ses membres ? doit il accepter plus longtemps que le lien à la nature vienne à être érodé par des pratiques consistant par exemple à faire le choix de pelouses synthétiques plutôt que de pelouses naturelles ? Et voilà que s’ouvrent des considérations relatives au capital matériel qui dans le cadre d’un club se réfère notamment aux installations mises à disposition du sportif. Pour commencer, relevons que dans la quasi intégralité des cas en France, les clubs n’ont pas le contrôle de leur capital matériel, généralement mis à disposition par un tiers et partagé avec d’autres clubs. Ils en viennent à être projetés dans des univers qui ne correspondent pas à leur nature, à leur identité. Et alors ils s’ingénient à panser les plaies en installant et désinstallant des éléments de décorum comme on pose un décor dans un théâtre. Mais tandis que la production d’une pièce n’a d’autres vocations que d’être éphémère, un club est lui destiné à étendre son parcours sur des décennies. Dans des espaces sur lesquels il n'exerce aucun contrôle. De ce déficit de maîtrise du capital matériel découle une dégradation du capital expérientiel , soit la faculté du club à présenter une représentation publique de ce qu’il est. Dans une enceinte qui n’est pas sous votre contrôle, comment prétendre parvenir à une représentation fidèle de ce que vous êtes (si tant est que vous soyez au clair sur ce que vous êtes, que vous ayez clairement défini votre raison d’être et votre mission) ? Et sans représentation fidèle, comment envisager jouer efficacement votre rôle de référence pour la jeunesse que vous prétendez emporter dans votre élan ? Cette dégradation du capital expérientiel a évidemment un impact direct sur le capital financier . Les conditions de monétisation de la fonction spectaculaire sont érodées. La valeur s’en trouve dépréciée, conduisant à une compression des revenus que les clubs ont ignoré du fait de l’émergence de bulles spéculatives portées par des acteurs périphériques et notamment les TV. Longtemps, ils ont pensé que cette migration des valeurs se pérenniserait et traduisait une naturelle évolution, sans se rendre compte qu’elle les aliénait en les éloignant de leur fonction fondatrice. Avec la violente rupture de modèle résultant de la pandémie, les clubs sont maintenant placés dans l’urgence pour recomposer leur modèle, et bien démunis quant à la façon de procéder. Il apparaît que tout peut être redynamisé en se ré-interrogeant sur les capitaux spirituel, intellectuel, culturel et social. Le capital spirituel sera essentiel pour clarifier définitivement ce qu’est le club, sa nature, son caractère, ce que sont ses valeurs. Il conduira à l’élaboration de la raison d’être (le sens qui donne l’essence) en veillant au respect de l’héritage historique particulièrement prégnant dans les clubs. Évidemment, le club devra s’interroger sur la pleine réappropriation de ses fonctions fondatrices en veillant à ce que toutes soient couvertes avantageusement. La réflexion relative à la revitalisation de ce capital spirituel devra privilégier l’implication des parties prenantes, dans un esprit de co-construction et d’approximation. Ce chantier pourra avantageusement conduire, par exemple à l’ouverture du conseil d’administration aux plus prégnantes de ces parties prenantes. Le capital intellectuel acquis (ou à acquérir en fonction des manques potentiellement identifiés) permettra notamment le partage efficient de ce capital spirituel clarifié. Il contribuera, par la capacité d’analyse et de discernement qu’il confèrera au club, à l’établissement de plans d’actions conduisant à ce que le capital spirituel soit communiqué à la communauté la plus large. Ce partage opéré, les conditions seront réunies pour concrétiser le capital social du club, via le déploiement d’initiatives destinées à intensifier quantitativement et qualitativement les interactions entre toutes les parties prenantes. Dans le contexte des événements que porte naturellement le club, et notamment les rencontres sportives qui ne seront plus considérées comme la fin mais le moyen de renforcer le capital social. Mais aussi et surtout dans le contexte de nouvelles initiatives comme par ex. la réception de toutes les familles de licenciés en début de saison pour exposer des principes pédagogiques promus par le club ou la participation sincère du club à des moments forts de la vie de la communauté dans laquelle il évolue. Par un management en intelligence collective fin et coordonné de l’ensemble de ces 8 capitaux, le club pourra prétendre parvenir à une maturité de gouvernance et de projet, creuset de son développement durable en pleine harmonie avec ses environnements. Source : Le Booksprint du Permanagement DPC peut vous accompagner à valoriser la performance agile de votre organisation, ainsi que votre capital immatériel. Merci de nous contact à contact@designpermacomptable.com pour plus d'informations ou pour fixer un rendez-vous.
- Capital social, un levier négligé vers plus d'Indépendance Financière (IF)
Article rédigé par Charles Judes Décembre 2022 Beaucoup d'entre nous qui recherchent l'indépendance financière vérifient constamment les feuilles de calcul, rôdent sur Internet pour plus de stratégies d'optimisation, et se bousculent pour réaliser de plus grandes économies. Une chose dont je n'entends pas beaucoup parler est le concept de capital social et quel formidable levier il peut être sur notre chemin vers l'indépendance financière. Capital social : qu'est-ce que c'est ? Lorsque l'on manœuvre dans le domaine du capital financier, l'argent est la monnaie. Dans le domaine du capital social, les relations interpersonnelles deviennent la monnaie d'échange. Plus votre réseau social est riche et fort, plus vous êtes riche. Il n'y a pas de définition communément acceptée du capital social. Il se trouve que j'aime cet extrait du site Web de l'Encycloepedia Britannica, qui le décrit comme un "concept en sciences sociales qui implique le potentiel des individus à obtenir des avantages et à inventer des solutions aux problèmes grâce à l'adhésion à des réseaux sociaux". Le capital social dans le monde de l’indépendance financière (IF) Le blogueur qui aborde le plus directe ment ce sujet est J.D. Roth. Il a d'abord écrit à ce sujet sur Getrichslowly.com en 2007. Il a développé et ajouté ces idées dans son livre What Is Social Capital (and Why Should You Care) ? posté sur M oneyboss.com en 2015. Dans les deux messages, il souligne à quel point ses relations sociales sont un atout précieux. Il souligne que le résultat du classique de noël It’s A Wonderful Life est un bon exemple de ce à quoi peut ressembler le capital social en action alors que les amis et voisins de George Bailey se mobilisent pour aider sa famille. Enfin, plus tôt cette année, J.D. a accueilli un article sur Getrichslowly.com de Christine Hughey dans lequel elle a expliqué comment le fait de commettre des actes de gentillesse aléatoires avait involontairement conduit à l'accumulation de capital social d'une valeur monétaire de plusieurs milliers de dollars. M. Money Moustache apprécie cette forme de richesse et a écrit un article de blog fantastique à ce sujet intitu lé Get Rich With Your Urban Tribe en 2015. Il y a 2 paragraphes en particulier de cet article qui, je pense, résument très bien à quoi ressemble la monnaie sociale en action …. Notre maison est adossée à un parc, qui est au centre d'une communauté humaine où les gens se promènent réellement. Pour cette raison, les gens ont tendance à se présenter tout au long de la journée. Le petit MM pourrait manquer de rejoindre des amis après les avoir vus lancer des avions jouets dans le parc, qui le rejoindront plus tard pour faire des rivières de boue dans la cour arrière ou entrer pour une partie de Starcraft II. Les enfants se promènent par paires ou en groupes d'un foyer à l'autre sans escorte de VUS blindé, ni même de chemises ou de chaussures. Nous grimpons tous aux arbres et jouons dans le ruisseau. Des amis adultes peuvent s'arrêter dans le cadre d'une promenade de l'après-midi, qui finit par conduire à des bières et à la cuisine commune d'un festin, qui à son tour attire d'autres adultes et enfants, pouvant même conduire à des soirées pyjama inattendues dans la cour arrière. Dans une telle communauté, les loisirs et le travail ont tendance à se confondre. Je pourrais recruter un ami pour aider à construire une clôture, qui finira par avoir besoin de mon aide pour remplacer une fournaise. Un troisième ami pourrait s'arrêter pour en savoir plus sur le processus d'installation, mais mentionner une maison qu'il a vue à vendre dans la rue, ce qui mène à un partenariat d'investissement immobilier à court terme. Tout le monde pourrait avoir besoin d'aide à certains moments, et tout le monde a de l'aide à offrir à d'autres moments. En conséquence, les enfants et les salades, les outils et les livres et les véhicules prêtés, l'argent et les tomates anciennes et les bières maison ont tendance à circuler librement dans la foule, nous enrichissant tous à chaque transaction. Vicki Robin fait référence à ce qu'elle appelle l'interdépendance financière dans la version mise à jour de Your Money or Your Life. Da ns l' épisode 123 du podcast Af ford Anything de Paula Pant, Vicki déclare que dans la communauté de l'indépendance financière "il y a une habitude de séparation". L'accent est mis sur je, je, je - je vais atteindre l’indépendance financière, je vais voyager, je vais passer plus de temps à faire de l'exercice, etc. Elle souligne notre manque d'appréciation de la communauté en tant que source de richesse. Au fil des ans, Vicki a fait l'effort d'apprendre à connaître de nombreuses personnes dans sa communauté. Lorsqu'elle a subi une arthroplastie de la hanche, une de ses amies s'est arrangée pour que des personnes la surveillent et la nourrissent plusieurs fois par jour pendant plusieurs semaines, ce qu'elles ont fait. content de faire. Cela s'est avéré être l'occasion pour beaucoup d'entre eux de s'asseoir et de discuter avec elle pendant une longue période de temps afin qu'ils se connaissent encore mieux. Dans un certain nombre d'autres entretiens récents, Vicki a fait valoir que, parce qu'une communauté de personnes peut partager des ressources et se soutenir mutuellement, la construction de votre communauté est tout aussi importante que l'augmentation de vos revenus. Elle pense que cela renforce votre indépendance financière d'une manière qui ne dépend pas uniquement des revenus générés par votre portefeuille d'investissement. Même si nous n'y pensons généralement pas en ces termes, la vie que beaucoup d'entre nous envisagent lorsque nous prenons le temps de réfléchir à ce à quoi nous aimerions que nos vies ressemblent une fois que nous avons appuyé sur la gâchette IF, est une vie riche en finances inTERdépendance avec une tribu locale ou urbaine forte dans laquelle nous nous épanouissons et nous sentons soutenus. Le bonus ici est que l'augmentation de votre capital social le long de la voie IF est amusante, épanouissante et financièrement avantageuse. Dans mon esprit, c'est l'une des meilleures façons de profiter de la poursuite de IF et de faire du voyage quelque chose d'agréable par rapport à quelque chose à parcourir le plus rapidement possible. Et la cerise sur le gâteau est ce réseau d'amis et de voisins, qui peut vous apporter tant de joie dans votre vie peut également vous faire économiser de l'argent en réduisant le nombre d'entrepreneurs et de bricoleurs que vous devrez embaucher, en partageant la générosité du jardin avec vous, vous conduire à la gare, et bien plus encore. Capital social – Où puis-je m'en procurer ? Les rencontres locales ChooseFI ( ChooseFI local meetups ) présentent une opportunité fantastique pour ceux qui souhaitent développer un capital social et se connecter avec d'autres personnes en quête de liberté financière. Administrés via Facebook, ces groupes donnent aux gens la possibilité de se connecter en ligne ; de manière informelle en personne dans des bars et des restaurants ou chez des particuliers ; ou même de se réunir de manière plus formelle avec une sorte de programmation éducative. La communauté Solaris fut créée dans l'objectif de créer un grand réseau Social Humain sans machines, n'hésitez pas à prendre contact avec un membre de votre région en cliquant ici . J'ai la chance d'avoir commencé à expérimenter à très petite échelle une banque de temps locale au Jardin du Roc..K. Les banques de temps ( Time banks ) ont été conçues en 1980 par Edgar Cahn et existent maintenant dans des villes du monde entier. La banque de temps est une sorte d'argent. Donnez une heure de service à une autre et recevez un crédit de temps. Ma banque de temps locale permet également l'échange de biens en plus des services. J'ai trouvé que ma banque de temps locale était le meilleur moyen de développer mon capital social. C'est amusant, offre des opportunités uniques d'interaction sociale avec une grande variété de personnes, et bien sûr me fournit un bien ou un service dont j'avais besoin en échange de mon temps (pas d'argent), et une opportunité d'aider les autres. Nous avons eu des échanges très créatifs par l'intermédiaire du Jardin du Roc..K. Un membre qui a un grand pommier a laissé les gens venir ramasser les pommes tombées. Ces membres lui ont donné une heure de banque de temps pour les pommes et elle a donné à chacun d'eux une heure pour aider à nettoyer sa cour. Ensuite, le groupe s'est réuni dans la maison d'un autre membre et a préparé un jus de pomme que tout le monde pouvait emporter chez lui. Un autre membre qui enseigne des programmes de mathématiques pour les enfants voulait obtenir plus d'exemplaires de certains documents pédagogiques. La maîtresse d’une école intéressée a donné une heure à chaque personne qui a écrit et a fait envoyer les livrets à leur adresse à leur place. J'ai gagné une heure pour montrer aux gens comment faire un SWOT en permacomptabilité. Et ce blog pourrait toujours ne pas être lisible s'il n'y avait pas la banque de temps car j'ai pu recevoir l'assistance Wix d'un membre pour la sémantique autour de ce blog. Et le meilleur de tous sont les repas-partage mensuels; toujours un rassemblement d'âmes partageant les mêmes idées, intéressées à renforcer la communauté et pleines de façons innovantes de le faire. Bien sûr, il y a toujours des groupes de mamans ou de papas, des groupes religieux, des groupes d'affaires, etc. Meetup.com peut vous aider à identifier d'autres rassemblements locaux de personnes se réunissant autour d'un intérêt commun. Je trouve que la participation aux activités officielles de la ville est une façon productive de rencontrer des gens soucieux de leur communauté. Dans l'article de M. Money Moustache que j'ai cité ci-dessus, MMM décrit comment il fait une liste avec toutes les adresses à proximité immédiate de sa maison et l'effort qu'il met à rencontrer ces voisins et à remplir leurs noms. J'ai eu la chance de rencontrer de merveilleux voisins dans les deux quartiers où j'ai possédé des maisons, mais cela ne s'est pas fait sans effort. Je passe beaucoup de temps dehors sur mon porche, à jardiner, à travailler dans ma cour. Cet effort a porté ses fruits avec des amitiés pour la vie et toutes sortes d'entraide. D'autres bons moyens de créer un capital social près de chez vous incluent la participation aux réunions d'associations de quartier et la connexion avec les voisins via la plateforme Mes Voisins . Et vous ? Vous accumulez du capital social ? Si c'est le cas, comment ?
- Regarder au-delà du capital financier
[Permacomptabilité / 8 capitaux] Article rédigé par Charles Judes - décembre 2022 Le capital le plus connu et le plus recherché est le capital financier. Pourtant, il existe un certain nombre d'autres capitaux et qui ne sont presque jamais mentionnés. Certes, certains sont moins tangibles, mais tous sont des apports convertibles en capital financier. En fait, il me semble que tout capital financier, du moins initialement, est né de la conversion d'une autre forme de capital en argent ou en capital financier. La combinaison de différents types de capitaux crée de la valeur. La création de valeur est la base de la création de richesse. Bien qu'ils ne s'intègrent pas nécessairement facilement dans les feuilles de calcul, ouvrir nos yeux et notre esprit à ces autres formes de capital peut nous rapprocher de la véritable liberté financière ainsi que d'une vie plus joyeuse et pleine de sens. Selon l'Oxford Dictionary, le capital est « une richesse sous forme d'argent ou d'autres actifs » ainsi qu'une « ressource précieuse d'un type particulier ». La permacomptabilité prend en considération 8 capitaux pour créer de la richesse durable . Quels sont donc ces 8 capitaux ? Commençons par celui que nous connaissons le mieux : le capital financier , qui est le plus couramment utilisé dans la société moderne. Il s'agit d'argent, de devises, de titres et d'autres instruments du système financier mondial. Les personnes souhaitant prendre une retraite anticipée sont plus axées sur cette forme de capital. Un autre est le capital matériel ou les objets physiques non vivants tels que la pierre, le métal, les ponts, les outils et les ordinateurs. Cette forme de capital est probablement la deuxième plus évidente, tangible et recherchée. L'un des avantages de ce capital est qu'il peut s'agir d'un moyen alternatif de stocker du capital financier qui peut être reconverti relativement facilement en capital financier. Ce capital peut être particulièrement avantageux s’il est utilisé en conjonction avec une activité qui augmente l'un de vos autres capitaux. Par exemple, une joaillière investit dans des outils spécialisés qui l'aident à créer des bijoux de haute qualité. Ensuite, elle peut vendre ces bijoux contre de l'argent - un capital financier, récupérant rapidement le coût de l'équipement et possédant la «valeur stockée» des outils spécialisés si jamais elle voulait les vendre. Il existe une énorme quantité d'abondance matérielle non reconnue, inexploitée et non appréciée parmi nous qui se retrouve dans les bennes à ordures, les ruelles, les bords des routes, etc. La rareté n'est pas le problème comme les médias et le marketing voudraient nous le faire croire. Ce qu'il faut résoudre, c'est la mauvaise répartition et la mauvaise réutilisation de l'abondance qui nous entoure. Le capital vivant est composé de ce que nous considérons comme nos ressources naturelles comme l'eau, l'air, la terre, un sol sain, les plantes et les arbres. Au Jardin du Roc..K, siège de DPC, nous avons établi une forêt alimentaire. Nous y avons planté depuis fin 2019 un total de 900 arbres adaptés au climat breton (en lien avec l'association Terres et bocages ). L’été, le jardin est rempli de fruits, la biodiversité y a élu domicile. Et n'oubliez pas certaines des "mauvaises herbes" comestibles dans votre jardin. Beaucoup de gens dépensent de l'argent pour acheter les derniers super aliments tels que l'açai, les mûres blanches et la chlorella. Pourtant, juste devant votre porte, vous trouverez probablement un aliment tout aussi nutritif, sinon plus, et gratuit. C'est ce qu'on appelle le pourpier et c'est l'espèce de "mauvaise herbe" la plus fréquemment signalée dans le monde. Vous avez probablement tondu ou retiré cet entrepôt d'acides gras oméga-3 sains et de bêta-carotène. Au lieu de cela, vous pourriez l'ajouter à des salades, des pestos et des smoothies verts pour un coup de pouce nutritionnel. Beaucoup de plantes que nous considérons comme des mauvaises herbes sont en fait remplies de nutriments. Contrairement aux produits des épiceries, ces plantes n'ont pas été extraites de la nutrition en faveur d'une durée de conservation plus longue et d'une grande taille. Pour une excellente ressource pour en savoir plus sur les super aliments à récolter dans votre jardin, consultez Eat the Weeds (Ne consommez que des plantes provenant de propriétés dont vous savez qu'elles n'ont pas été aspergées de pesticides, aussi, si vous n'êtes pas sûr ne consommez pas). Au-delà de la nourriture, l'ombre fournie par les arbres de votre jardin peut aider à rafraîchir votre maison, réduisant considérablement votre facture d'électricité en été. Si vous avez créé un joli coin salon extérieur dans votre cour entouré de plantes colorées qui ressemble à une oasis urbaine ou suburbaine, je considérerais également cela comme un exemple de capital vivant. Un aménagement paysager attrayant ajoute presque toujours à la valeur d'une maison. Certains lecteurs connaissent probablement le concept de capital humain. Dans ce cadre, nous pouvons considérer cela comme un capital intellectuel combiné à un capital expérientiel . Le capital intellectuel est la connaissance, l'ingéniosité, la créativité et l'innovation. La société accorde une grande valeur à ce capital, soulignant l'importance d'obtenir de bonnes notes à l'école et d'obtenir un diplôme universitaire. C'est certainement un autre capital qui peut être assez facilement converti en capital financier. Plus d'études supérieures se traduisent souvent (mais pas toujours et peut-être de moins en moins de nos jours) par des salaires plus élevés. L'apprentissage de nouvelles compétences peut souvent conduire à une augmentation ou à une activité secondaire réussie. Le capital expérientiel est une connaissance pratique acquise en faisant réellement des choses - faire du vélo, rédiger une demande de subvention, réparer quelque chose de cassé, etc. De nombreuses personnes peuvent réparer des voitures qui ne sont pas nécessairement diplômées d'écoles de mécanique automobile. Ils ont une expérience de travail sur les voitures et ont simplement appris en faisant. L'expérience est tout aussi utile que la connaissance. Avoir un diplôme ou lire de nombreux livres peut être utile, mais avoir une expérience pratique réelle peut être tout aussi précieux, sinon plus, car cela vous rend commercialisable. Ce capital va de pair avec le capital intellectuel, et nous apprenons généralement mieux lorsqu'ils se produisent en tandem. Plus nous serons riches de ce capital, moins nous aurons besoin de dépenser pour payer les bricoleurs et autres pour leurs services. J'ai souligné la valeur du capital social dans mon dernier article de blog . Il s'agit d'un autre capital qui peut éliminer le besoin de payer des bricoleurs ou autres pour leurs services. D'après Wikipédia, c'est… une forme de capital économique et culturel dans lequel les réseaux sociaux sont centraux ; les transactions sont marquées par la réciprocité, la confiance et la coopération ; et les agents du marché produisent des biens et des services non pas principalement pour eux-mêmes, mais pour un bien commun. Au niveau pratique, c'est mon capital préféré. Vous pouvez l'accumuler en participant à des repas partagés, en faisant du bénévolat lors d'un nettoyage de plage, en assistant à une réunion d'association de quartier et en faisant bien d'autres choses. Pour moi, l'exemple classique de capital social est la tradition Amish d'élevage de granges, au cours de laquelle les familles se rassemblent dans une maison de la communauté pour construire collectivement une nouvelle grange à ce propriétaire. Selon le site Amish America , cet événement de travail combine la socialisation avec un objectif pratique. " L'élévation de la grange répond à un besoin pratique et sert également à lier la communauté amish, renforçant la société amish par une expression très visible du principe d'entraide. " J'augmente mon capital social de nombreuses façons. L'un de mes préférés consiste à utiliser mon bâton de cueillette de fruits en bambou extensible - un capital matériel - pour accéder aux belles grosses pommes qui arrivent en hauteur sur l'arbre de 4 mètres de haut de mon voisin qui m'autorise à les ramasser. J'utilise ce bâton pour cueillir les pommes, pour les manger, les vendre sur le perma'étalage du Jardin du Roc..K, ou les partager avec des voisins et des amis, augmentant ainsi mon capital social (Faut-il ajouter le capital pomme à cette liste ?) On accumule un capital spirituel par la religion, la spiritualité ou d'autres moyens de connexion à soi et à l'univers. Cela inclut notre connexion individuelle à quelque chose de plus grand que nous-mêmes, notre sens de notre place dans le monde, nos pratiques religieuses ou spirituelles. Le concept bouddhiste de Karma est un exemple de monnaie spirituelle. Enfin, le capital culturel est illustré par des choses partagées par des groupes de personnes comme la musique, une histoire commune, la nourriture, le théâtre et les vacances. C'est le seul capital qui ne peut être détenu ou cultivé individuellement. Lorsque nous réfléchissons à l'endroit où nous voulons vivre, beaucoup d'entre nous considèrent les équipements culturels disponibles dans une ville en particulier. Les destinations touristiques populaires ont souvent un sens aigu de leur histoire et de leur culture locale et créent des sites et des attractions pour les partager avec les visiteurs et les habitants. Des entrepreneurs inventifs de l'économie des concerts trouvent des moyens d'exploiter le capital culturel de leur ville pour créer une expérience Airbnb unique pour les touristes (voir Airbnb experience ) . Beaucoup d'entre nous sur le chemin de l'indépendance financière se concentrent sur un montant magique en euros, accumulant des revenus et épargnant jusqu'à ce que nous l'atteignions. Faire l'inventaire de tous les nombreux capitaux dans nos vies peut nous montrer à quelle richesse réelle nous avons déjà accès, et modifier notre perception de la quantité d'argent suffisante pour nous sentir financièrement indépendants et prendre une retraite anticipée. Réfléchir à ces formes de richesse et à leurs devises associées peut faire croître et modifier notre compréhension du monde et des transactions dans lesquelles nous nous engageons. J'espère que lorsque vous y regarderez de plus près, vous verrez qu'à bien des égards, vous êtes peut-être déjà vraiment riche au-delà de toute mesure. Et maintenant un mot de vous … Quels capitaux utilisez-vous le plus souvent ? De quelles capitaux êtes-vous riche ? Téléchargez mon carnet de bord sur les 8 capitaux en cliquant sur la photo (gratuit) : Puis contactez-moi pour en savoir plus sur la façon de mettre en place une permacomptabilité dans votre entreprise.
- Permacomptabilité, vers un management holistique de la connaissance à hautes valeurs ajoutées
Article rédigé par Charles Judes Juin 2022 Retrouver ses capabilités apprenantes avec le Holistic Knowledge Management (HKM) ? Qu'est-ce que le management des connaissances ? Le management des connaissances (en anglais "Knowledge management") est l'ensemble des méthodes et techniques permettant de gérer les savoirs et les savoir-faire au sein de l'entreprise. Il s'agit de valoriser, conserver et diffuser en interne les savoirs et savoir-faire des salariés. Il convient de bien distinguer les différences entre donnée, information et connaissance. Une donnée est un fait brut qui résulte d’une observation neutre, d’une mesure effectuée par un instrument. Elle peut être quantitative (ex: le chiffre d’affaires annuel est de 50 millions d'€) ou qualitative (ex : l'entreprise exerce son activité dans le domaine de l'électronique grand public). Une information est un ensemble de données organisées véhiculant un message (ex : le CA annuel de l'entreprise a baissé cette année). Une connaissance est une information reconnue comme valide et qui a pris de la valeur. La connaissance peut être : Explicite : c’est-à-dire une connaissance formalisée, transférable et partagée qui peut être traitée par ordinateur, stockée dans une base de données, accessible aux salariés dans un langage compréhensible (ex: les procédures, plans, modèles pour fabriquer un produit ou réaliser une tâche). Tacite : c’est-à-dire une connaissance personnelle, acquise par l'expérience, spécifique à un contexte donné, difficile à transcrire dans un langage. Le salarié n'a pas toujours envie de la partager (ex : secrets de métiers …). Lorsque la connaissance est utilisée à bon escient dans un contexte donné elle devient compétence. D'un point du vue écosystémique, je nommerai cette connaissance "capabilité". Quels sont les enjeux du management des connaissances ? Les intérêts, pour l'entreprise, de gérer les connaissances sont multiples tant au niveau opérationnel que stratégique. Au niveau stratégique, la gestion des connaissances permet : De maîtriser parfaitement le métier de l'entreprise, fondement de toute stratégie de spécialisation De contribuer à créer et à conserver un avantage concurrentiel D'offrir une meilleure qualité des produits et services, préalable aux stratégies de différenciation De pérenniser l'entreprise par la transmission de l'expérience acquise aux successeurs, le moment venu. Au niveau opérationnel, la gestion des connaissances permet : De ne pas répéter les mêmes erreurs et de ne pas "réinventer la roue" à chaque fois Le gain de temps dans la recherche d'informations Une meilleure indépendance en cas de départ de salariés Une amélioration de l'efficacité productive en diffusant les bonnes pratiques. Quelles sont les modalités de la gestion des connaissances ? La démarche de gestion des connaissances repose sur quatre processus complémentaires : repérer, capitaliser, transférer et actualiser les connaissances : Repérer : il s'agit de repérer les experts et identifier les connaissances clés tacites et explicites nécessaires à l'entreprise. Capitaliser : les connaissances clés doivent être enregistrées afin de ne pas disparaître Transférer : le transfert des connaissances peut se faire de manière directe (l'apprenant observe l'expert) ou indirecte (l'apprenant s'appuie sur des savoirs retranscrits). Actualiser : les savoirs doivent être régénérés en permanence car ils peuvent devenir rapidement obsolètes. L'entreprise doit donc tenir à jour ses connaissances. D'un point de vue technique, plusieurs outils peuvent être utilisés pour gérer les connaissances dans l'entreprise : Outils de communication : mail, chat, visioconférence … Outils de diffusion de l'information : Intranet, listes de diffusion, FAQ, WiKi… Outils d'archivage : Datawarehouse, Bases de données, GED, Datamining… Outils de travail collaboratif : Groupware, Forums, Workflow… Quelles sont les contraintes de la gestion technique des connaissances ? Plusieurs contraintes sont liées à la mise en place de la gestion des connaissances dans l’entreprise : La codification : les connaissances explicites peuvent être facilement structurées et codifiées grâce aux TIC. En revanche, il est plus difficile de rendre utilisables des connaissances tacites dans un langage compréhensible par tous. La transmission : certains salariés détenteurs de connaissances peuvent avoir l'impression de perdre leur pouvoir. Ce n'est pas le cas, le pouvoir est décentralisé, mais les talents métier restent les mêmes. Le coût : la mise en place de la gestion des connaissances a un coût et il est difficile de mesurer les gains générés par cette activité. Exemples pour faire de ces contraintes techniques des atouts opérationnels avec la permacomptabilité ? Les réalités 3B (Bon, Bien, Beau) : au niveau permacomptable, les contraintes peuvent être dépassée par l'initialisation d'un système apprenant hybride (physique + digital) favorisant la diversité, intégrant l'alignement avec les principes des systèmes vivants et des moyens d'ÊTRE, d'AVOIR et de SAVOIR en conscience (capabilités apprenantes). Entre autres, voici des idées de moyens : le Flow , la permaculture, la théorie U, les processus créatifs, la gamification, les pédagogies actives, le Faire Ensemble Ecosystème , la Communication Non Violente, le Cube Harmonique 8K, etc. Ce qui a un coût en terme de formation, offre un potentiel créatif d'adaptabilité au changement, et une motivation intrinsèque aux parties prenantes. Le contexte 3C (Compter, Conter, Comter) : avec la permacomptabilité, la connaissance permet d'étendre les consciences inter-subjectives (culture d'entreprise). La synergie dans la mise en place d'une permacomptabilité peut être mesurée de façon tacite et explicite à l'aide d'outils sémiologiques utilisés lors de la facilitation de la gouvernance (dans la mise en place d'une charte en émergence créative par exemple, on peut plus facilement mesurer des réalités implicites). Dans la prise en considération de ce nouveau paradigme contextuel, le management est pleinement impacté, dans sa prise en compte/conte/comte holistique des datas à réalités multiples. La richesse d'information jusque là implicite vient alors accroître exponentiellement les volontés de FAIRE et les compétences interindividuelles (INTERRAGIR). Différents moyens sont utilisés ici comme le rêve du dragon, l'émergence créative, etc. L'inter-objectivité entre alors en jeu avec l'apparition de la pensée globale, glocale et dynamique (capabilités opérationnelles). Les objectifs 3I (Intention, Inspiration, Intégration) : la permacomptabilité vise la mise en place d'actions d'innovation et de stratégies et tactiques à haut potentiel 3I (inter-objectif -> objectif Intention, Inspiration, Intégrité), à l'aide de solutions et d'outils managériaux visant l'auto renforcement de la compréhension des processus cognitifs sociaux et de connaissance (capabilités dynamiques et écosystémiques). Le ratio de prise en compte des 3B, 3C et 3I est alors exponentiel. Pour 1 € investi dans un modèle 8K à haute performance, nous pouvons imaginer un Retour sur investissement minimum de 1^3^3^3 €, soit 19683 €, sans compter l'effet démultiplicateur des 8 capitaux interreliés au sein d'un écosystème d'innovation. La norme de performance éthique de la permacomptabilité Lors de la quinzième édition 2022 de l'AGeCSO au Gredeg de Nice, DPC a eu la chance de présenter un texte académique sur la "Permacomptabilité : une approche multidimensionnelle au service de la performance éthique ". En tant que champ de recherche mené par Charles Judes depuis début 2020, la permacomptabilité est un sujet passionnant, et réellement d'actualité !!! Ce sujet entrouvre désormais la porte de la recherche internationale. A suivre de près. Plus d'information sur nos recherches en permacomptabilité : contact@designpermacomptable.com
- Créer un écosystème d'affaires régénérateur
Auteur : Charles Judes Mars 2022 Le modèle centralisé et déconnecté de nos systèmes économiques actuels facilite l'extraction des ressources individuelles et collectives pour soutenir les intérêts de groupes privés. L'extraction de ce capital financier signifie qu'il n'est plus en mesure de recirculer dans les collectivités locales pour alimenter l'investissement local. Rien à voir avec les écosystèmes naturels. Tout comme les actionnaires sont déconnectés des communautés dont ils tirent des revenus financiers, les décideurs des entreprises - les managers - sont déconnectés des écosystèmes locaux dont ils prennent des décisions sur les ressources. Parce que les managers ne sont pas intégrés directement dans ces écosystèmes - et parce que leur principale motivation est de maximiser le profit des actionnaires - ils prennent des décisions sur la façon d'utiliser les ressources locales qui ne tiennent pas compte de la santé de ces ressources et de leur capacité à se régénérer à l'avenir. Bennet A. Zelner Cela n'est pas seulement vrai pour les ressources naturelles telles que les plantes, l'air et l'eau ; c'est aussi vrai pour les ressources humaines. Si nous examinons les preuves de tous les pays, il existe une corrélation distincte entre l'inégalité des revenus d'une part, et les mesures de la maladie mentale et de la toxicomanie d'autre part. Ce modèle reflète les effets combinés et interactifs de l'extraction de capital financier et humain. L'extraction du capital social – l'épuisement des réseaux sociaux humains – altère le fondement de l'activité économique locale, car cette activité dépend de réseaux sociaux digitaux denses. Nous avons donc ces multiples processus extractifs facilités par différentes formes de déconnexion. Le problème central est le modèle de relations déconnectées et centralisées qui caractérise les systèmes économiques et sociaux soutenant notre bien-être individuel et collectif. La solution est un changement de modèle - un changement vers un modèle distribué et connecté, dans lequel des réseaux relationnels denses facilitent la recirculation métabolique des ressources afin de soutenir le bien-être individuel et collectif, et la capacité de nos systèmes à se régénérer. Changer le modèle est difficile parce que les systèmes que nous avons établis se maintiennent grâce à des structures institutionnelles qui soutiennent le modèle extractif et empêchent l'émergence d'un modèle régénérateur. Nous devons alors proposer de nouveaux méta modèles structurels, de nouveaux écosystèmes décentralisés de connaissance, tels que les organisations biomim'éthiques 8K (plus d'éléments à venir dans le manifeste permacomptabilité en cours d'écriture). Les mécanismes de financement qui donnent la priorité aux intérêts des investisseurs par rapport à tous les autres sont fondamentalement incompatibles avec les flux de ressources métaboliques et re circulatoires qui définissent les approches régénératives. Les systèmes mécanistes inconciliables avec l'humain et les écosystèmes naturels sont fondamentalement incompatibles avec les approches régénératives. Les entreprises qui sont redevables aux pressions des investisseurs traditionnels sont donc confrontées à un défi majeur pour essayer de faire émerger des approches régénératrices. Donc, si nous voulons vraiment promouvoir l'émergence d'approches régénératives, nous devons développer un nouvel écosystème d'affaires alternatif qui fournit un conteneur dans lequel cette émergence peut se produire. Sources : - Bennet A. Zelner (Ph.D., Université de Californie, Berkeley, 2001) est professeur à la Robert H. Smith School of Business. Ses principaux intérêts comprennent les modèles inclusifs de développement économique, la gouvernance distribuée, l'économie régénérative et la prestation de soins de santé mentale.
- L'effet d'ondulation, ou comprendre les conséquences majeures de nos actions mineures
Auteur : Charles Judes Janvier 2022 "L'effet d'ondulation" est une métaphore abstraite pour décrire comment nos actions (ou nos non-actions) se répercutent dans le monde physique et social. C'est une métaphore courante dans la littérature, mais qui n'a jamais été correctement définie et exposée comme un concept utile au-delà de la simple tournure de phrase. En utilisant les théories et les modèles des systèmes, de la cybernétique et des réseaux du monde globalisé, cela pourrait agrandir avec succès le champ de l'expérience. En tant que métaphore littéraire, cet effet a un potentiel sous-utilisé dans le discours public du "village monde". La simple suggestion de mesurer ce concept peut rebuter les chercheurs car cela implique une pure incalculabilité des effets indirects. Nous parlons de véritables effets d'ondulation multidimensionnels dans les systèmes sociaux, il ne s'agit pas là que d'un étang aux eaux tranquilles. Néanmoins, cela ne rend pas la contemplation de nos propres actions moins importante ou constructive, en particulier dans le contexte de l'effondrement continu du global et du local l'un dans l'autre. Étant donné le caractère poignant, l'utilité et l'actualité d'autres concepts connexes tels que "l'empreinte écologique", "l'empreinte carbone" et "l'empreinte hydrique", "l'effet d'ondulation" devrait être pris en compte pour le développement empirique en tant que mesure de son impact social sur le monde. Parfois, nos actions ont des conséquences directement observables, mais pour la plupart, les effets de nos routines quotidiennes sont invisibles de manière intelligible. Nous voyons la dévastation environnementale mondiale et les conflits sociaux aux informations, mais nous restons complètement abasourdis quant à notre contribution à ces effets, et nous sommes tout aussi perdus de savoir comment faire une différence pour le mieux. Nous voyons réellement flou ! Alors que les risques auxquels nous sommes confrontés sont systémiques et apparemment hors de notre contrôle, à un certain niveau, il faut réduire la société à son unité individuelle : vous. À cet effet, le théoricien du risque Ulrich Beck écrit : "Tout ce qui propulse le risque et le rend incalculable, ce qui provoque la crise institutionnelle au niveau du régime dirigeant et des marchés, fait basculer la responsabilité ultime de la prise de décision sur les individus, qui sont finalement livrés à eux-mêmes avec leurs connaissances partielles et biaisées, avec une indécidabilité et de multiples couches d'incertitude." —Ulrich Beck Ici, il semblerait que nos effets d'ondulation soient si incalculables qu'il serait encombrant de s'arrêter et de les considérer. Les décideurs sont censés faire leur travail avec des informations incomplètes. Par conséquent, ils ne sont pas tenus responsables lorsque le climat dérègle la climatisation. Cela nous amène à prendre des décisions et à agir avec une sorte d'indifférence ou de conscience amorale. Plus précisément, la complexité de tout cela engendre une sorte d'ignorance volontaire. Dans ce sens, le célèbre sociologue Max Weber a écrit : "Dans la grande majorité des cas, l'action réelle se déroule dans un état de demi-conscience inarticulée ou d'inconscience réelle de sa signification subjective. L'acteur est plus susceptible d'en "être conscient" dans un sens vague que de "savoir" ce qu'il fait ou d'en être explicitement conscient. Dans la plupart des cas, son action est régie par une impulsion ou une habitude." - Max Weber Ainsi, la maxime "savoir c'est pouvoir" est largement incomplète. Tout d'abord, il est plus exact de dire que la connaissance est un pouvoir lorsqu'elle est appliquée de manière globale et méta, mais la formulation la plus élevée et la plus noble serait de dire que la vraie connaissance appliquée correctement conduit à un pouvoir qui est constructif et évolutif, et donc fondamentalement meilleur. Enfin, elle n'est pas complète tant que nous ne comprenons pas de manière réflexive les effets positifs ou négatifs de notre pouvoir individuel et que nous ne réformons pas notre action en conséquence. Ainsi, le point de Weber met en évidence l'importance de la réflexivité individuelle. Par là, nous entendons que nous devons continuellement apprendre comment nous créons des effets d'ondulation, et quels sont les résultats directs et indirects qu'ils produisent. Dans le village planétaire dans lequel nous vivons aujourd'hui, nous devons apprécier les effets de nos actions à la fois à l'échelle micro et macro. Notre simple participation à la société a des conséquences dans le monde entier. Le sociologue Norman Long écrit : "des interactions et des décisions sociales particulières ont un effet d'ondulation sur des arènes sociales plus éloignées ou, au fil du temps, créent des ensembles émergents de relations qui forment des systèmes ou des champs d'action à plus grande échelle." — Norman Long Cela ne fait que devenir plus vrai à mesure que l'intégration mondiale augmente et que la technologie réduit les aspects temporels et spatiaux du globe. Chaque individu est responsable des problèmes que nous co-créons. Nous devons assumer la responsabilité des effets d'ondulation que nous envoyons, provoquant les crises actuelles, même s'il est difficile de voir comment. Comme l'écrit Ulrich Beck, "ce qui, au sens juridiquement pertinent, "cause" une pollution, ou une crise financière, est difficile à déterminer, car ces événements sont le résultat d'interactions entre de nombreux individus." —Ulrich Beck Prendre ses responsabilités commence par une imagination sociologique et se poursuit en élargissant sa conscience de sa portée physique à la terre entière. Il est pratiquement impossible de nous dissocier des effets négatifs et des sous-produits de nos niveaux de consommation et de destruction, mais cette métaphore abstraite nous emmène loin pour prendre conscience et trouver des moyens de critiquer notre propre relation au monde. Il convient également de mentionner que nous ne pouvons pas parler d'effets d'ondulation sans parler également de l'effet papillon, des points de basculement et des externalités négatives. L'effet d'ondulation doit être distingué de "l'effet papillon", un terme de la théorie du chaos, qui stipule qu'une petite action dans un système complexe peut être amplifiée et produire de grands effets ailleurs dans le système. L'effet d'ondulation peut avoir une application plus relative dans l'examen de l'effet global des actions individuelles. Par conséquent, les problèmes mondiaux tels que la pollution, la pauvreté, la corruption, l'ignorance systémique, qui ne sont causés par aucun acteur principal, peuvent s'expliquer par l'effet d'ondulation, basé sur l'autonomisation globale des individus. Un autre terme connexe est "l'effet domino" qui implique un transfert d'énergie newtonien dans un système linéaire. Un point de basculement est également différent en ce sens qu'il peut faire référence au franchissement de seuils, à l'atteinte d'une masse critique ou à la viralité. Lorsque quelque chose atteint un point de basculement, les retours sur l'action peuvent être importants de manière inattendue et imprévisible, car d'autres faits du système catalysent et réagissent avec les entrées. Dans le contexte de la sociologie, un point de basculement indique un changement rapide de comportement d'un groupe, qu'il soit positif ou négatif. Nous devons atteindre un point de basculement dans la façon dont nous considérons nos effets d'ondulation. En économie, une externalité négative est un coût supporté par une personne qui n'a rien à voir avec la transaction qui l'a créée. La pollution (de l'air) en est l'exemple type. Il y a des conséquences individuelles directes à cela (des personnes meurent d'exposition), mais le plus important est l'effet global abstrait. Le changement climatique anthropique est le résultat catastrophique ultime des milliards de petits actes de pollution. La civilisation est profondément interconnectée et toutes nos actions envoient des effets d'ondulation dans le monde qui produisent une dévastation globale : inégalités, changement climatique, racisme, guerre, pauvreté, terrorisme, effondrement. Pour toutes ces choses, la complexité nous dépasse, et nous ne pouvons plus le permettre. Nous devons comprendre nos effets d'ondulation ou n'en créer aucun. Cliquer ici pour voir l'effet d'ondulation en vidéo (Crédit : 🎥: Lauren Hoover) DPC est un acteur pionnier dans la recherche fondamentale et appliquée à la régénération, centré sur le concept de Permacomptabilité 8K. Si vous appréciez le travail que nous faisons, veuillez nous soutenir sur www.designpermacomptable.com . Merci d'aimer et de partager cet article. Rejoignez et soutenez notre projet métamoderne en pleine croissance !
- Emergence, la propriété universelle qui nous façonne, nous et notre monde
[Permacomptabilité/Philosophie] Inspiré de l'article "Emergence" de Bruno Marion Décembre 2021 Deux concepts travaillent main dans la main : le chaos, la théorie scientifique selon laquelle l'imprévisibilité est la seule réalité prévisible, et la complexité, le processus par lequel l'adaptation mène à l'évolution. Plus précisément, alors que le chaos concerne les résultats imprévisibles qui se développent lorsqu'un papillon bat des ailes dans une région éloignée et que des événements apparemment sans rapport se produisent dans des endroits éloignés, nous pourrions dire que la complexité est le processus par lequel les systèmes s'adaptent aux événements causés par le chaos. À mesure que les systèmes évoluent, ce qui était autrefois impensable devient souvent la norme, le temporaire devient structurel ou permanent. Une émergence s'est produite. Selon la théorie du chaos et parce qu'il n'y a jamais eu autant d'humains et que nous n'avons jamais été aussi connectés, nous sommes peut-être à la veille d'un incroyable effondrement de civilisation… ou alors mieux : d'une incroyable percée de civilisation, c'est-à-dire d'émergence. Notre civilisation actuelle pourrait s'effondrer et/ou une nouvelle civilisation plus complexe pourrait « émerger ». Plus complexe ? Que signifie complexité ? Très vaguement « plus complexe » pourrait être défini par un 1 avec un « petit plus ». La chose qui fait des molécules non seulement 1 tas d'atomes, mais "1 tas d'atomes avec un petit plus". Idem pour les cellules vivantes : les cellules vivantes sont constituées de molécules plus un « petit plus ». Ce petit plus, c'est la complexité. Une nouvelle civilisation émergente, selon la théorie du chaos, serait plus complexe, c'est-à-dire qu'elle aurait ce fameux « petit plus ». Ce petit plus de complexité, c'est ce qu'on appelle aussi l'émergence. Alors la grande question est : Comment trouver ce petit plus, ce saut de complexité ? Pouvons-nous nous-mêmes le créer ? Emergence L'émergence vient de l'étude de systèmes adaptatifs complexes (colonies de fourmis, réseaux de neurones, système immunitaire, Internet, économie mondiale). Il décrit des systèmes dont le comportement complexe est plus que la somme de ses parties simples. Pensez à une graine — d'une manière ou d'une autre, elle contient des spécifications pour des variations illimitées de structures des milliers de fois sa taille (exemple du baobab). Bon nombre des phénomènes les plus importants et les moins compris au monde présentent des propriétés émergentes, de la conscience à l'intelligence en passant par l'éthique et la vie elle-même. L'émergence est l'interaction spontanée et inattendue entre des parties de systèmes très vastes et complexes qui entraînent des changements dans l'ensemble du système. Les cellules qui composent votre cerveau sont-elles intelligentes d'elles-mêmes ? Qu'en est-il des protéines qui composent ces cellules ? Ou les molécules qui forment ces protéines ? À quel moment un groupe de neurones commence-t-il à devenir intelligent ? Ce modèle de complexité résultant de la simplicité peut être trouvé dans tous les coins de l'univers, du plus petit atome à la grandeur de l'espace. Cette vidéo (en anglais) peut aussi vous aider à comprendre le concept d'émergence. En termes simples, l'émergence ou l'évolution signifie que quelque chose vient à l'existence qui n'a pas existé auparavant sous cette forme. Nous pouvons parler de choses encore incréées. Ces nouvelles formes ne sont pas seulement la somme de leurs parties. Elles présentent des propriétés entièrement nouvelles qui sont complètement différentes de leurs éléments constitutifs et ne peuvent y être réduites. Cette génération de nouveautés s'appelle l'émergence . Par exemple, les molécules d'eau (H2O) ont des propriétés totalement différentes de celles de leurs éléments constitutifs ; elles sont une co-création émergeant de deux atomes d'hydrogène et d'un atome d'oxygène. L'émergence ne nous entoure pas seulement dans le monde non vivant ; c'est aussi la dynamique clé des organismes vivants, par exemple lorsque les expressions géniques co-créent des molécules ou que les cellules co-créent des organes. De même, une signification (et un symbole) très différente émerge de la combinaison des lettres f, l, o, w, e et r, épelant le mot fleur en anglais, qui signifie une certaine plante dans une certaine culture. Plus vient de moins En d'autres termes, l'émergence signifie que plus vient de moins. L'expression la plus familière pour exprimer cette compréhension est peut-être de dire que le tout est plus grand que la somme de ses parties. Un nouveau monde émergent ou une nouvelle civilisation ? Alors, pouvons-nous créer notre propre émergence ? Comment concevons-nous une émergence positive dans un système dynamique complexe comme notre vie, notre humanité ? D'une part, il est vital d'accepter pleinement l'incertitude, l'ignorance et l'imprévisibilité jusqu'à une profonde humilité . D'autre part, nous devons choisir d'agir avec la conviction que nous pouvons concevoir une émergence positive dans des systèmes complexes même si ce n'est pas une science exacte, et que nous ne pouvons pas savoir avec certitude comment nos efforts vont affecter le changement transformatif. Lorsque l'émergence des molécules s'est produite, aucun atome n'a écrit un livre sur la possibilité d'effondrement ou d'émergence. Idem pour les autres émergences telles que les cellules, les organismes vivants, etc. Jusqu'à récemment, les sciences du chaos ou de la complexité étudiaient des systèmes d'un niveau de conscience plutôt faible comme les bactéries, les fourmis, les termites ou la simple simulation informatique (« automates »). L'émergence ou l'effondrement ont donc été étudiés avec des « agents » d'un niveau de conscience plutôt bas. La plupart des lois découvertes s'appliquent alors à de nombreux systèmes, y compris les systèmes dits "humains". Dans ce changement permanent, nous supposons que notre niveau de conscience ou notre capacité à faire des choix sont plus élevés que ceux d'une bactérie ou d'un termite. Et cela change tout ! Une termitière A la différence des bactéries ou des termites, nous pouvons en effet concevoir notre propre attracteur non ordinaire, nos propres rêves. Nous pouvons également concevoir et décider de changer nos routines. On peut tester, décider, inventer de nouvelles routines pour créer de nouvelles ruptures, de nouvelles émergences. C'est la première fois que dans la vie humaine, en fait dans l'histoire de la vie elle-même, nous pouvons avoir cette conversation sur l'effondrement de notre civilisation ou sur l'émergence d'une nouvelle civilisation. Cela fait une grande différence car nous pouvons décider de concevoir notre avenir en créant un contexte plus susceptible de faire émerger cette nouvelle civilisation, un terreau propice en quelque sorte. Les êtres humains sont dotés d'une intention à la différence des termites ou des fourmis. Nous sommes capables d'avoir une intention, un rêve, un attracteur non ordinaire. Comme les termites, nous pouvons certainement faire ressortir des réalisations incroyables en répétant des tâches très simples, résultats d'une évolution sélective et/ou coopérative. L'être humain a la capacité d'avoir une intention, un attracteur non ordinaire ET de répéter les opérations très simples pour créer des émergences en accord avec son rêve, son intention, son attracteur non ordinaire. Comment créer une émergence ? À l'heure actuelle, nous sommes toujours comme des termites non organisés. Peut-être plus intelligent mais beaucoup plus individualiste et donc sans objectif global commun. Pourrions-nous être des termites intelligents ? Comment pourrions-nous concevoir nos vies pour une émergence positive ? Pour nous-mêmes, nos communautés et pour l'humanité ? Le point le plus pertinent est qu'une telle émergence peut être produite par l'application répétée d'une règle très simple. Ce que nous pouvons appeler des routines ou des habitudes. En permacomptabilité 8K, ces rituels manifestent leur intérêt dans un 9ème capital, dit "capital caché" (numéro 5 ici). Ce capital représente entre autres la posture sociétale pour permettre d'aller vers une connaissance riche et régénérative, de l'ensemble des processus qui régissent l'existence. L'accès à une information riche et éthique dans le passage du JE au NOUS (psycho socio biologique par exemple), et du NOUS à l'UNIVERS (connaissance des mécanismes et processus du vivant par exemple) est primordiale pour piloter le changement complexe que nous vivons, et aller vers une transformation radicale. C'et pourquoi, ces mémoires qui ont pu se perdre dans le temps doivent être retrouvées, le grand chantier des 8K a commencé, en regardant les divers systèmes de valeur dans le passé (méta physique, ethnologie, sociologie ...) ! Le Rubik's 8, ou R8 de la permacomptabilité 8K de DPC Cette conjonction dans le NOUS des mémoires immanentes (JE+NOUS) et transcendantes (NOUS+UNIVERS) permet de donner une conscience énergétique à la densité d'information, ce que l'on appelle Capital caché est en d'autres termes la Méta connaissance universelle. Cette méta connaissance amène alors au symbolisme énergétique du capital Spirituel (émanant sur le cœur, la tête, le corps). Cette connaissance fondamentale intrinsèque/extrinsèque met alors en lien de façon subtile les consciences infra et supra terrestres, et peut amener réellement au changement à l'aide d'outils appropriés permettant l'activation du parasympathique. La boussole 8K est vivante et interagit au même titre que l'ADN sur chacun des 8 capitaux fractals. Le but ultime est la préservation de la vitalité du Capital Vivant, source de la vitalité des espèces et de notre créativité. Il est difficile de voir comment même la richesse de l'ADN contenu dans la cellule unique qui se développe pour devenir un être humain, ou un pin, ou autre, peut contenir un modèle littéral pour toutes les structures complexes impliquées dans la forme adulte finale. Mais il est beaucoup plus facile de voir comment cet ADN pourrait contenir quelques instructions simples du type «doubler de taille en n étapes, puis se diviser en deux et se répéter dans chaque branche». Dans le jeu du chaos, les instructions à peine plus compliquées que cela créent des structures complexes comme des fougères par itération. S'il existe un attracteur non ordinaire pour la forme de la fougère, basé sur ce genre de règle simple, il n'est pas surprenant que certaines plantes deviennent des fougères, même si elles n'ont pas besoin d'être programmées pour avoir cette forme. C'est l'aléatoire plus une règle (ou des règles) itérative simple, ce que nous pouvons appeler des habitudes ou des routines, qui fait la complexité du monde ! L'émergence, comme le dit le biologiste théoricien Stuart Kauffman , c'est « la commande gratuite ». C'est le saut inattendu vers des formes supérieures de complexité et d'ordre à partir du bord du chaos. Pouvons-nous, en tant qu'êtres humains ensemble, apprendre à être des "agents" d'émergence ? De quelles règles simples avons-nous besoin pour émerger en tant qu'individus et collectivement ? Le secret : ce n'est pas un grand changement stratégique, une nouvelle réorganisation qui va améliorer la situation. Ce ne sont que de petits changements, de nouvelles règles de fonctionnement qui semblent anodines, de nouvelles petites routines qui assureront le succès dans ce monde de plus en plus incertain. Notez que ces nouvelles règles et routines peuvent donner lieu à une nouvelle stratégie ou à une réorganisation de votre vie ou de votre organisation, mais celles-ci viennent plus tard. Ce seront alors les émergences qui se produiront naturellement d'elles-mêmes de manière fractale dans l'organisation. L'émergence est un peu le contraire d'une décision descendante. Ce n'est pas la décision qui vient du patron (ou de votre propre « patron mental »). C'est de bas en haut ! C'est la répétition de petites habitudes, de routines qui créent les émergences dans votre vie, votre communauté, votre entreprise, le monde. Routines pour l'émergence Alors, individuellement, après avoir créé ou clarifié votre attracteur, votre rêve, vous pourriez imaginer mettre en place un ensemble de petites routines, c'est-à-dire des petites habitudes que vous répétez tous les jours. Voici quelques exemples de routines individuelles et collectives : • Méditation • Visualisation (de votre rêve) • Reconnaissance • Le pardon / la gratitude • Passez 15 minutes chaque jour à apprendre quelque chose de nouveau • Regardez ou lisez les actualités une seule fois par jour • Ne passez jamais plus de 15 minutes par jour sur les réseaux sociaux • Remplacer « Oui mais » par « oui et » • Réunions debout (au lieu de sièges), Etc. Encore une fois, l'idée est de changer de petites choses dans notre vie, de les répéter afin de créer le contexte d'une nouvelle émergence. Peut-être aimeriez-vous en choisir un et essayer pendant 2 ou 3 semaines et voir les résultats dans votre vie ? Soyez un leader dans votre vie et dans votre communauté Et si vous êtes leader dans une organisation ou dans votre communauté, ou souhaitez le devenir, attention, le rôle du leader n'est plus de prendre toutes les décisions, les grandes décisions, pour son entreprise, sa communauté. Votre rôle est de créer le bon contexte, un contexte favorable à l'émergence : • un rêve partagé, une utopie, que vous partagez et répétez jour après jour. Tout le monde n'a pas besoin d'avoir le même rêve. Vérifiez simplement que les rêves sont compatibles entre tous ceux qui "montent sur le navire" • une culture partagée : un ensemble de routines, de rituels pour créer les émergences. « Sur notre navire, on fait comme ça », « Dans notre tribu on fait comme ça », « Dans mon équipe, on fait comme ça »… Une compréhension de l'émergence donne une lentille avec laquelle regarder ces complexités et ne pas voir le hasard ou le chaos au-delà de son domaine de compréhension, mais plutôt la beauté des couches individuelles qui rendent le monde qui nous entoure si riche. Nous ne pouvons qu'espérer que maintenant vous aimerez aussi avoir un attracteur, un rêve et quelques routines pour essayer de faire émerger des choses étonnantes dans votre vie… et dans le monde ! PS : pensez 8K, et expérimentez-les dans votre quotidien ! Sources : https://brunomarion.com/ http://www.fractal.org/ Plus d'informations sur le champ de recherche de la permacomptabilité 8K, nous contacter à contact@designpermacomptable.com ou en allant voir directement sur www.designpermacomptable.com
- Vers l'émergence des volontés sociétales 8K
[Permacomptabilité / Philosophie] Auteur : Charles Judes Décembre 2021 Le colibri : hommage à Pierre Rabhi (mai 1938-décembre 2021) Introduction par Pierre Rabhi : « Désormais la plus haute, la plus belle performance que devra réaliser l'humanité, sera de répondre à ses besoins vitaux avec les moyens les plus simples et le plus sains. Cultiver son jardin ou s'adonner à n'importe quelle activité créatrice d'autonomie sera considérée comme un acte politique, un acte de légitime résistance à la dépendance et à l'asservissement de la personne humaine.» Vers un hommage à la peur ou à l'apaisement ? Partir des besoins humains et non-humains fondamentaux ... Dans le passé, le manque de compréhension de la complexité et des défis majeurs, en lien à nos connaissances limitées, nous donnait le droit à l’erreur lors de développements technologiques. Aujourd’hui, à l’heure de la big data et de l’avènement de la science quantique, nos connaissances sont en constante et exponentielle évolution. Les moyens sont déjà à l'œuvre pour accélérer davantage le pas : machine learning, natural language, métaverse de Facebook, implants neuronaux d’Elon Musk ... Notre économie, dans son pilotage inconscient de réalités virtuelles couplées et totalement dépendantes à une économie extractiviste, ne cherche plus à entraîner nos comportements déshumanisés à se tourner vers une vision culturelle des notions spirituelles de maintien et de préservation du vivant : humains et non-humains. Ce voile d’inconscience éducative et de conditionnement des consciences pour répondre à la demande ultra consumériste renforce alors des clivages interindividuels autour des réalités vraies, celles-ci incluant les vrais besoins et l’émergence des consciences sensorielles en lien aux ressentis vécus. Ce comportement sociétal structurel amène alors à des déficits en capabilités individuelles ou collectives, ceci impactant directement les capabilités écosystémiques desquelles dépendent l’émergence de nos consciences (qualité de l’eau, qualité de l’air, qualité des aliments, beauté du paysage, culture ancestrale, compréhension de la biorégionalité territoriale …). Cela impacte alors notre autonomie territoriale, notre résilience territoriale ainsi que notre coopération territoriale, face à des enjeux toujours plus croissants faute de quête d’équilibre. Dans un contexte entièrement déconnecté de la réalité vivante, l’homme qui sait (homo sapiens) semble cependant chercher à devenir homme conscient ou homme qui ressent (homo sentiens). Dans un monde pollué ou chaque respiration est comptée, il semblerait qu’une série de besoins naissent, faisant émerger de nouvelles consciences élevées des transformations en cours. La connaissance des neurosciences ou des fonctionnements psycho socio biologiques humains et non-humains nous amènent à d’autres horizons de prise en considération de la notion de conscience. Au vu du défi civilisationnel actuel, poser en décret cette posture holistique nous permettra de conserver un droit à l’erreur non plus inconscient mais conscient. Cela change tout quand nous savons en conscience que chacun de nos gestes compte pour servir à notre planète ou à notre humanité. Manfred Max-Neef, économiste chilien et prix Nobel alternatif, identifie neuf besoins fondamentaux : subsistance, protection, affection, compréhension, participation, loisir (« Avoir du temps à soi » / relation au temps), créativité, identité, liberté. Mis à part le besoin de subsistance qui, à l’extrême de son insatisfaction, conditionne l’existence même du sujet, les autres besoins ne sont pas en relation hiérarchique les uns envers les autres et tous se trouvent, selon Max-Neef, en interaction systémique : « Cela signifie, d’une part, qu’aucun besoin n’est intrinsèquement plus important qu’un autre et, d’autre part, qu’il n’existe aucun ordre imposé d’apparition des besoins. Les besoins humains se caractérisent par la simultanéité et la complémentarité ainsi que par les transactions qui peuvent se faire au sein du système qu’ils forment » Selon Max-Neef, les neuf besoins sont fondamentaux et communs à tous les êtres humains. A l’inverse, les facteurs de satisfaction des besoins varient dans le temps et selon les cultures, on en verra privilégier certains au détriment des autres selon les lieux et les époques. Chaque système économique, social et politique adopte différentes méthodes de satisfaction des besoins humains fondamentaux quand il le peut. Dans le processus de satisfaction des besoins, Manfred Max-Neef distingue aussi ce qu’il appelle quatre «catégories existentielles» : l’être, l’avoir, le faire et «l’interagir». Il propose une matrice croisant les neuf besoins fondamentaux et les catégories existentielles, afin de déterminer des réponses pour satisfaire ces besoins (voir tableau dans le prochain paragraphe). ... pour aller vers des volontés sociétales fortes. La permacomptabilité a pour objectif de faciliter la connexion des 4 volontés terrestres (vivante, matérielle, intellectuelle, culturelle) aux 4 volontés supra terrestres (spirituelle, monétaire, sociale, expérientielle). L'étape de connexion entre le bas (terrestre) et le haut (supra terrestre) représente une volonté en soi, nommée volonté méta cognitive ou existentielle, vers le spirit-rituel. Cette volonté découle de pratiques rituelles (avec sa communauté, son groupe de travail, ses voisins ...), incluant l'intégration de la notion de filiation (corps <> esprit) et de spéciation (il s'agit du processus évolutif par lequel de nouvelles espèces vivantes se forment à partir d'ancêtres communs - Wikipédia ). Ces 9 volontés sont aussi 9 étapes de montée en conscience vers une économie régénérative. Ensemble, elles forment un champ de force multipolaire, appelé également conscience unitaire. Ces volontés germent la plupart du temps quand le terreau vivant est fertile, et que les volontés émotionnelles et intellectuelles sont discernées dans un cercle communautaire familial, scolaire ou professionnel. Par exemple : Une émergence des volontés lente et sociétalement couteuse en termes de maladies : Ma communauté achète des aliments industriels transformés sans goût, ternes et sans valeur nutrimentale = je ne connais rien d'autre malgré mon ressenti sensoriel neutre voire négatif / prix ressenti émotionnel positif => dans le temps le conditionnement du goût par le sel et la crème fraîche permet alors de substituer à cette fadeur => je continue à consommer hypermarché => fermeture de conscience (conditionnement marketing / sémantique hyper consommation) => je développe une maladie des reins => déconditionnement progressif => ouverture de conscience individuelle + et développement de volontés individuelles + => ma vitalité est --- => ma communauté n'est pas forcément davantage consciente et ne répond donc pas à ses besoins vitaux. Une émergence des volontés plus rapide, anticipant les maladies et développant la connaissance : J'achète des aliments biologiques non transformés beaux, bons et sains = ressenti sensoriel positif / prix ressenti émotionnel positif (si achat en filière courte, voire à la source dans une micro-ferme en permaculture) => dans le temps le conditionnement du goût par la qualité en terme de vitamines, de couleurs permet d'accéder à une meilleure santé mentale et physique => ouverture de conscience (déconditionnement naturel) => je cherche systématiquement à acheter auprès de producteurs locaux en permaculture => je gagne en connaissance ++ (K intellectuel) et en lien culturel homme-nature +++ (K permaculturel) => conscience individuelle et collective +++ et développement de volontés individuelles et collectives +++ => ma vitalité est +++. Nous pouvons voir que la vitalité énergétique est une variable primordiale à ne pas omettre dans la conception de nos modèles d'organisations, il s'agit même de la principale métrique à observer avant la notion même de besoin : commencer par rêver et se détendre avec soi-même, aller vers une sérénité dans l'ÊTRE en RELATION AVEC LE VIVANT. Des acteurs comme ECOintention proposent aujourd'hui de mettre cette dynamique au cœur des modèles, et les résultats sont très satisfaisants, voire surprenants. Le monde d'aujourd’hui est quelquefois vu par des pensées irrationnelles comme hostile et négatif ... Cependant il est bon de se rappeler que ce système en perpétuelle mutation, permet naturellement de faire émerger des consciences et volontés peu importe les contextes endogènes (intérieur) et/ou exogènes (extérieur). Cette évolution se fait ou ne se fait pas. En milieu vivant, la cristallisation d'une pensée régénérative évolutive se manifeste généralement dans la dynamique du FAIRE et de l'INTERAGIR (notion d'actif et de mouvement). Ceci se combine alors dans l'ÊTRE et impacte alors la nature de l'AVOIR, les qualités intrinsèques impactent les choix à FAIRE et améliore davantage l'INTERAGIR. La spirale est vivante et évolutive. Pour accélérer cette émergence de façon sociétale, une voie consiste à développer pleinement la permaculture au sein de nos organisations et de nos communautés pour accélérer cette montée en conscience positive et vertueuse ! Extrapolation des 9 besoins de Max Neef avec les 9 volontés permacomptables endogènes ou exogènes « Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs » Rapport Brundtland : « Notre avenir à tous », 1987, ONU (Commission mondiale sur l’environnement et le développement), présidée par Gro Harlem Brundtland Comment mettre en synergie les consciences pour préserver le Vivant et mettre en marche le changement ? La réponse aux besoins n’est pas un processus binaire au terme duquel un besoin est simplement satisfait ou non satisfait. Doivent être examinés l’adéquation de la réponse et ses effets secondaires sur le système tout entier. Une réponse peut contribuer simultanément à satisfaire plusieurs besoins et inversement un besoin peut générer plusieurs réponses possibles. Chaque besoin est satisfait à des niveaux différents, des intensités différentes et selon trois contextes relatifs à l’individu lui-même dans le JE (K vivant), le groupe social dans le NOUS (K social) et l’environnement dans le PAYS-UNIVERS (K monétaire multidimensionnel, informationnel et transactionnel). Ce triple axiome est représenté en permacomptabilité par un axe moteur : celui du bien-être sociétal. Max-Neef distingue ainsi cinq qualités de réponse aux besoins humains fondamentaux : La « réponse destructive » est paradoxale. En même temps qu’elle satisfait un besoin donné, elle annihile la satisfaction adéquate d’autres besoins (course aux armements, censure, bureaucratie…) La « pseudo-réponse » qui annule, à plus ou moins long terme, la possibilité de satisfaire les besoins qui initialement devaient être satisfaits à court terme (exploitation forcenée des ressources naturelles, modes, publicité, propagande,…) La « réponse inhibitrice » qui satisfait un besoin en inhibant d’autres besoins (habitudes et rituels, permissions illimitées, ultra-libéralisme, surprotection familiale, paternalisme…) La « réponse singulière » ne satisfait qu’un seul besoin et est neutre vis-à-vis des autres besoins (programmes alimentaires classiques, médecine curative, spectacles de sports, nationalité..) La « réponse synergique », quant à elle, intervient simultanément sur plusieurs éléments du système (production autogérée, éducation populaire, médecine préventive, jeux éducatifs, organisation communautaire démocratique, démocratie participative…). Selon Max-Neef, les quatre premières catégories de réponses sont usuellement imposées, ritualisées ou institutionnalisées : du fait de leur caractère exogène, les réponses ne venant pas directement des acteurs concernés peuvent être des réponses qui ne satisfont pas suffisamment les besoins des acteurs concernés (et en particulier les besoins locaux). La réponse synergique est plus endogène car elle porte elle-même l’idée d’associer les acteurs concernés. Qu’elle soit endogène ou exogène, la réponse doit être la plus synergique possible . Aller vers une synergie homme-nature demande de réfléchir de façon sociodynamique : En effet, la sociodynamique propose d’analyser le degré de synergie et d’antagonisme des acteurs vis-à-vis d’une politique, d’un objectif, d’un projet. Dans une relation homme-nature, chacun investit de la synergie (ce qui rapproche) et de l’antagonisme (ce qui éloigne). Nous pourrions parler de polarités + ou -. Cependant, pour amener à une synergie entre les 8 capitaux qui régissent notre monde existant pour permettre de répondre aux besoins fondamentaux civilisationnels et pour permettre une adaptation au changement et une synergie inter espèces, nous voyons que ne pouvons réfléchir de façon linéaire et simplement binaire 1 ou 0. Le système est en effet intriqué, complexe et multimodal. Cela fait penser aux fameux Qubit dont nous entendrons de plus en plus parler, en lien à la recherche fondamentale sur les technologies quantiques, tel que défini ici : Source : https://www.science-et-vie.com/technos-et-futur/ordinateur-quantique-maitriser-l-ubiquite-des-particules-59000 Comment faire pour faire résonner nos synergies ? En termes de polarités sociodynamiques, nous ne pouvons pas réduire le comportement d’un acteur de cet écosystème à une seule dimension + ou -, 0 ou 1 vis-à-vis de chacun des 8 capitaux avec lesquels il interagit. Nous sommes en effet sur un ordre circulaire quantique multidimensionnel et polaire immanent/transcendant. La contraction ou l'expansion des vecteurs de force intrinsèques à une espèce vivante (en terme de vitalité et d'énergétique) se fait de façon équilibrée à partir de la source énergétique atomique, au centre même des atomes qui constituent nos réalités. Cette dynamique permanente nous permet d'observer de magnifiques formes dans la nature : trèfle à 4 feuilles, étoile de mer, chou romanesco, tournesol, corail, fractales ... ou dans les constructions inspirées de la nature : géométrie sacrée, cathédrales, temples ... Même si notre monde semble être devenu linéaire (bâtiments carrés, routes bétonnées ...), cette dynamique de réadaptation vibratoire intrinsèque est constante et s'adapte aux contextes de résonance extrinsèques de façon non linéaire. Il suffirait alors de "trouver l'équilibre" ! Pour comprendre ce concept d’une géométrie d’équilibre parfait, nous nous tournons vers le travail pionnier de Buckminster Fuller qui a le premier discerné cette géométrie en 1917 et l’a appelé équilibre Vecteur en 1940, ou Vector Equilibrium. Comme forme géométrique, il est connu comme un cuboctaèdre, mais en tant qu’expression de l’équilibre ultime, il lui a donné ce nom pour décrire son état énergétique – les vecteurs sont tous de longueur et rapports angulaire égaux. Le VE, comme on l’appelle aussi, est la seule géométrie qui remplit cette condition. Voici à quoi il ressemble : Vector equilibriuum Avec des vecteurs exactement de la même longueur et de même relation angulaire, le VE représente d’un point de vue énergétique, la condition ultime et parfaite dans laquelle le mouvement de l’énergie vient à un état d’équilibre absolu, et donc de silence absolu et de vide absolu. Cela fonctionne aussi pour l'homme ! Comme Fuller le précise, c’est en raison de cela qu’il est la phase nulle à partir de laquelle toutes les autres formes émergent (ainsi que tous les événements dynamiques d’énergie). Selon les propres mots de Fuller … « Le Vector Equilibrium est le point zéro de départ pour tout évènement ou non-évènement : c’est le théâtre vide et le cirque vide et l’Univers vide qui est prêt à montrer n’importe quel action à n’importe quel public » Comme le déclare Fuller, c'est pour cette raison que c'est la phase zéro à partir de laquelle toutes les autres formes émergent (ainsi que tous les événements énergétiques dynamiques). Dans les propres mots de Fuller : « La connexion à soi/à l'autre dans le mouvement et l'immobilité (dynamique de concentration active, appelée aussi l'éveil : voir yoga par exemple) apparaît comme une des clés primordiales de l'évolution et de l'émergence de nos volontés sociétales, cela réside intrinsèquement dans notre capacité ou non à trouver l'équilibre dans un contexte qui ne le permet pas toujours. Les sanctuaires 8k sont de plus en plus nombreux, il suffit de chercher autour de vous (exemple de La Kambrousse en Normandie ou du Jardin du Roc..K à Ploërmel).» Charles Judes Aller vers une planète belle et saine est la solution primordiale à notre actuel défi, il nous faut tout simplement nous connecter à la vitalité de la nature. Si elle n'existe plus dans nos villes, notre rôle est partir à sa recherche et de lui donner à nouveau sa chance. Car la nature est subtile et généreuse, ses connaissances sont abondantes et fort utiles pour l'homme. Sans tabou, faisons de la monnaie une devise vivante d'échange et de coopération autour de sujets vivants ! Car la terre est vivante ! Sources : https://fr.abcdef.wiki/wiki/Manfred_Max-Neef's_Fundamental_human_needs https://www.bfi.org/ https://www.designpermacomptable.com/ DPC propose de faire la jonction entre les niveaux de conscience individuels, collectifs et sociétaux afin de donner un plein potentiel énergétique aux organisations, vers une matérialisation vertueuse et consciente. Afin d'expanser sa vision à 360° et sa dynamique écosystémique, le cahier des charges 8K s'axe sur les 8 capitaux suivants : vivant, matériel, intellectuel, culturel, spirituel, financier (monétaire), social et expérientiel, ainsi que sur une posture méta cognitive visant à aligner plusieurs niveaux d'échelles logiques.
- PERMACOMPTABILITE 8K ET BIOMIMETISME
[PERMACOMPTABILITE/Philosophie] Auteur : Charles Judes Novembre 2021 4 éléments La vie sur Terre s’appuie sur 4 éléments indispensables à son existence : L’eau, sans laquelle la vie n’aurait su se développer. Tous les êtres -vivants ont intérêt à la garder saine pour survivre. La lumière : provenant du soleil, elle est au cœur de la photosynthèse par les plantes, générant de l’énergie. Le sol : permet l’enracinement de cette énergie sur terre. Il est la matière organique primordiale à la naissance de matière vivante sur terre. L’air qui est la ressource en oxygène et en CO2 des espèces vivantes. Lui aussi essentiel dans le processus de photosynthèse, il n’est pas le même sur toute la surface de la terre et est en mouvement constant (c’est ce qu’on appelle le vent). Ces 4 éléments sont alors en équilibre dynamique. Certains sont des ressources limités ou dégradables, comme l’eau, l’air ou le sol. D’autres sont des qualités changeantes pouvant s’altérer au fil du temps ou selon les régions. C’est le cas de la lumière et de la température (celle-ci est aussi changeante et a un rôle important dans le développement des plantes). Tout l’enjeu de l’activité humaine est de conserver cet équilibre qui fait que nous existons aujourd’hui et que nous nous réveillons tous les matins. Conserver cet équilibre du capital Vivant permet de renforcer l'équilibre des capitaux suivants. La qualité sociétale motivationnelle intrinsèque et extrinsèque des capitaux suivants dépend en effet de la vitalité de ce premier (en savoir plus sur le blog de design permacomptable , fondateur de la Permacomptabilité 8K) : Rubik's Cube 8K : les 8 capitaux et l'émergence des 9 volontés sociétales Creative Common Charles Judes 2021 Les 10 principes du vivant Les travaux de Janine Benyus et du Biomimicry Institute, fondé en 2005 par la biologiste, nous listent 10 principes du vivant. Ils sont les fondements de toute innovation naturelle. C’est à leur travers que la nature se développe et s’adapte en conservant l’équilibre des 4 éléments indispensables à la vie. Ils doivent être alors considérés à chaque fois que nous souhaitons concevoir un projet, un objet, un modèle. Les principes du vivant (Biomimicry Guild) - 2009 Voici tels qu’ils sont présentés par le Biomimicry Institute : 1. La nature puise dans une énergie librement disponible et n'utilise que la quantité nécessaire à son développement. L'énergie est une ressource coûteuse pour tous les organismes. Les risques encourus pour une consommation excessive sont la mort ou l'incapacité à se reproduire. Par conséquent les organismes préféreront adapter leurs besoins à une quantité d'énergie disponible limitée plutôt que l’inverse. Bien qu'aucune énergie ne soit "gratuite" (elles s’échangent contre une dépense d’énergie), les sources d'énergie de la nature sont librement disponibles car elles sont renouvelables, se trouvent localement et n'ont pas besoin d'être extraites. L'énergie librement disponible comprend des sources telles que la lumière du soleil utilisée par les plantes pour la photosynthèse, les courants d'air ascendants, le vent, les minéraux dissous provenant des sources en profondeur, les matières organiques en décomposition et les nutriments provenant de plantes et d'animaux, eux-mêmes nourris par les organismes. 2. La nature recycle tous les matériaux. Dans la nature, les déchets d’un organisme ou son corps en décomposition deviennent une source de nourriture et de matériaux pour d’autres organismes. Alors que nous parlons de « recyclage », le « surcyclage » (ou « upcycling » en anglais) est ce qui se passe réellement dans la nature. Il consiste à « recycler par le haut » en récupérant des organismes ou matériaux obsolètes afin de les transformer et les revaloriser. Là où le recyclage classique produit des matériaux à valeur moindre ou égale au produit d’origine, l’upcycling vise lui à repenser intégralement le produit en lui donnant une seconde vie et une nouvelle fonction. Dans la Nature, il existe généralement de nombreux écosystèmes d’organismes qui décomposent des molécules et des matériaux organiques complexes en molécules plus petites. Celles-ci peuvent ensuite être récupérées et rassemblées dans des matériaux complètement nouveaux. 3. La nature résiste aux perturbations. Être résilient, c'est avoir la capacité de récupérer après des perturbations ou des changements importants et imprévisibles dans l'environnement local, tels qu'un incendie, une inondation, un blizzard ou une blessure. La nature utilise la diversité, la redondance, la décentralisation, l'auto-renouvellement et l'auto-réparation pour favoriser la résilience. Celles-ci permettent de maintenir les fonctions d'un organisme ou d'un écosystème malgré une perturbation. La diversité au niveau des systèmes consiste à inclure plusieurs formes ou processus pour répondre à un besoin fonctionnel. La redondance signifie qu’il existe plus d’un système, organisme ou espèce responsable à chaque fonction et qu’il existe un chevauchement entre eux afin que la perte ou le déclin de l’un ne détruise pas l’ensemble du système. La décentralisation signifie que les mécanismes permettant de maintenir ces fonctions sont dispersés dans l’ensemble du système, et non situées à proximité l’une de l’autre, de sorte qu’une perturbation localisée ne supprime pas une ou plusieurs parties vitales à l’ensemble du système. Enfin l'auto-renouvellement et l’auto-réparation signifient que les organismes ont la capacité de se regénérer, de soigner des éléments systémiques endommagés ou de réagir aux menaces bactériennes et virales. 4. La nature optimise plutôt que maximise. La nature cherche un équilibre entre les ressources absorbées et les ressources dépensées. L’énergie dépensée pour la croissance excessive d’un organisme pourrait par exemple entraîner un manque d’énergie nuisant à la capacité de l’organisme à survivre et à se reproduire. Il existe alors des contrôles et des équilibres dans les organismes et les écosystèmes, dont certains se produisent sur plusieurs générations. 5. La nature récompense la coopération. Bien qu'il existe de nombreux exemples de prédation, de parasitisme et de concurrence, les relations qui prévalent sont celles qui sont coopératives. Certains types de coopération courants sont le mutualisme (ou la symbiose), où les deux partenaires bénéficient de la relation, et le commensalisme, profitable pour un organisme et sans danger pour l’autre. Fréquemment ces relations de coopération ne se limitent pas à deux organismes et existent de nombreux organismes différents. À long terme, même la prédation, le parasitisme et la concurrence, même s'ils sont nuisibles aux proies ou concurrents respectifs, présentent des avantages au niveau des systèmes. 6. La nature se nourrit d'information. Pour s’adapter et survivre, les organismes et les écosystèmes doivent recevoir des informations de l'environnement et agir de manière appropriée en réponse à ces informations. Cela inclut les organismes qui envoient et reçoivent des signaux d’autres organismes ou même de leur propre corps. Ce système d'envoi, de réception et de réponse a été mis au point au cours de millions d'années d'évolution. Certains systèmes vivants par exemple nécessitent de conditions « optimales » à leur développement, ils doivent donc surveiller en permanence leur environnement et réagir. 7. La nature utilise des produits chimiques et des matériaux sans danger pour les êtres vivants. Les organismes font de la chimie à l'intérieur et à proximité de leurs propres cellules. Il est donc impératif qu’ils utilisent des produits et des processus chimiques « doux », non nuisibles à la vie sur Terre. La chimie naturelle n’utilise que quelques éléments du tableau périodique. Elle a sélectionné les respectueux de l’environnement. 8. La nature construit en utilisant des ressources locales et abondantes. Les matériaux de la nature sont abondants et localement sourcés. Cela se confirme lorsqu’il s’agit de construire quelque chose d’extérieur à soi-même, comme une termitière ou un nid, ou d’assembler des matériaux qui composeront le corps d’un organisme comme une aile, une coquille ou une feuille. Les éléments de base les plus courants et les plus abondants sont ceux formés à partir des éléments chimiques les plus courants et les plus facilement trouvés sur Terre - carbone, azote, hydrogène et oxygène. Ces mêmes éléments sont respectueux de leur environnement. Ce schéma implique une élimination des déchets et la mise en place d’un processus reposant sur des sources de matériaux et d’énergie facilement disponibles et à faible coût. 9. La nature est localement à l’écoute et réactive. Les chances de survie augmentent lorsque les individus reconnaissent bien les conditions et opportunités locales, ainsi que la localisation et la gestion des ressources disponibles. La survie dépend souvent de la réaction appropriée aux informations recueillies dans un environnement local. De fait, les organismes et les écosystèmes présents dans un lieu ont évolué en réponse directe aux conditions environnementales locales. Certaines conditions changent de manière cyclique, telles que les marées, le jour et la nuit, les saisons et les inondations ou incendies annuels. D’autres plus lentement, à mesure que le climat change ou que les organismes et les écosystèmes influencent les conditions locales. Pouvoir réagir à ces changements et les exploiter comme des opportunités, permet aux organismes et aux écosystèmes de s’épanouir. 10. La nature utilise la forme pour déterminer la fonctionnalité. La nature utilise la forme ou la structure pour répondre aux besoins fonctionnels. En d’autres termes, dans la nature, la forme suit la fonction. Que ce soit par la forme du dos d'un coléoptère ou la structure multicouche d'une forêt tropicale, ce principe permet aux organismes d'accomplir ce qu’ils doivent faire avec un minimum de ressources. Si nous remarquons une forme dans la nature, à de très rares exceptions près, il existe presque toujours une raison fonctionnelle derrière cette forme. Ce sont alors tous ces principes qui, réunis et respectés, posent le cadre d’une innovation pleinement intégrée et résiliente. Permacomptabilité 8K et biomimétisme Dans la forme, les fonctions, la mission, le rôle, la permacomptabilité 8K s'appuie sur les principes du vivant, et rajoute une couche avec les 12 principes de permaculture, complémentaires et nécessaires car s'appuyant sur les savoir-faire/être ancestraux et modernes. Elle rajoute encore une autre couche avec les principes de permacomptabilité 8K axés sur le Bien-être écosystémique, la Subsistance sociétale, et la Connaissance universelle (3 axes moteurs sociétaux tel qu'indiqués dans le schéma précédent : Rubik's Cube). Le tout est guidé par des composantes énergétiques primordiales, ce qui donne une vraie énergie aux projets : K spirituel et K vivant déterminent les situations, K intellectuel et K social ne se détruisent pas mutuellement, K Matériel et K monétaire mélangent librement leurs éthers, K expérientiel et culturel se heurtent et entrent en contact ... attention, ça décoiffe !!! Expérimentation 8K en cours Des projets à haute valeur d'excellence écosystémique 8K sont déjà expérimentés, entre autres, l'Institut Polynésien de Biomimétisme (Crédit photo : Institut Polynésien de Biomimétisme) : https://la1ere.francetvinfo.fr/polynesie/emissions/bleu-ocean/bleu-ocean-doc-5-biomimetisme-innovation-inspiree-du-vivant-924078.html Voir plus de photos de l'aventure ici : https://photos.google.com/share/AF1QipPvOVdgMLbXSWjEQ0_ug0t-X0x9nHsioBUR-b18_ibrRJVRg5uleSNib_0oii9bmA?key=V1IzajNpZFVYNE1DT004WnlJNmdQeWV3UjlJZXdB Devenez partenaire de l'aventure : contact@designpermacomptable.com #Biomimétisme #Organisationsbiomiméthiques #4éléments
- Reconditionner l'essence de nos valeurs monétaires
[Permacomptabilité/capital monétaire] Auteur : Charles Judes 09.2021 VERS UN RECONDITIONNEMENT MONETAIRE GLOBAL POUR DONNER UNE CAPABILITE 8K AUX BESOINS HUMAINS PRIMORDIAUX ET FONDAMENTAUX (NON FACTICES) Dans certaines sociétés dites primitives, l’apprentissage des comportements est encore solidement lié à la nourriture, l’eau, la stimulation sexuelle, et plus globalement à ce que l’on nomme des renforçateurs primaires. C’est-à-dire que tous les comportements qui les produisent sont fortement maintenus quelque soit l’individu, car ils sont nécessaires à notre survie. Un exemple simple : n’importe quel individu assoiffé boit le verre d’eau qu’on lui tend. L’eau est un renforçateur primaire. Les renforçateurs dits primaires consolident donc nos comportements du fait du résultat de l’évolution de notre espèce. Les choses se compliquent avec les renforçateurs dits secondaires. Contrairement aux renforçateurs primaires, les renforçateurs secondaires n’ont au départ aucune propriété renforçante. On dit qu’ils sont acquis par apprentissage. Nos sociétés modernes sont gavées de renforçateurs secondaires : le vélo, la natation, le ping-pong, les jeux vidéos, l’i-pad, facebook, les vêtements, les voitures, les cigarettes, les activités culturelles, les voyages, etc. (Voir renforcement https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Conditionnement_op%C3%A9rant ) Comment les renforçateurs secondaires peuvent-ils consolider nos comportements au même titre que les renforçateurs primaires, alors qu’ils n’ont au départ aucun intérêt pour notre survie ? Démonstration : Des chercheurs ont réalisé une expérience avec des chimpanzés utilisant comme renforçateurs secondaires des jetons en plastique qu’ils obtiennent en travaillant. Pour arriver à ce résultat, les chercheurs ont montré à plusieurs reprises aux chimpanzés comment utiliser ces jetons dans un distributeur de nourriture. Une fois que les chimpanzés avaient compris le principe, les chercheurs ont pu les faire travailler pour obtenir des jetons. Ces jetons en plastiques qui ne représentent a priori rien ou presque pour les chimpanzés, une fois associés au renforçateur primaire (la nourriture), amènent les animaux à travailler dur pour en obtenir. C’est donc par association répétée avec des renforçateurs primaires que ces vulgaires jetons en plastique ont acquit une valeur renforçante. Dans cette expérience, les jetons en plastiques sont pour le singe une monnaie d’échange, comme l’argent. Mais l’argent est un renforçateur secondaire qui a une place à part dans nos sociétés. Bien que l’on ne puisse pas tout acheter, l’argent donne en effet accès à une grande variété de renforçateurs primaires et secondaires. On dit que l’argent est un renforçateur généralisé. C’est même LE renforçateur généralisé par excellence. Les renforçateurs généralisés tel que l’argent, sont fortement détachés des renforçateurs primaires. Car bien que l’argent peut être échangé contre des renforçateurs primaires, il peut surtout permettre d’obtenir une quantité presque illimitée de renforçateurs secondaires comme le prestige, l’attention, l’approbation, le statut ou le pouvoir. Par conséquent, une propriété particulière des renforçateurs secondaires, et encore plus de l’argent, est qu’ils perdent moins vite leur valeur de renforcement par rapport aux renforçateurs primaires : si l’on demande à des animaux d’effectuer certains exercices pour obtenir de la nourriture, ils cesseront leurs activités dès qu’ils n’auront plus faim. Par contre, on a pu constater que les chimpanzés avaient tendance à accumuler leurs jetons en plastique quel que soit leur état de privation alimentaire. C’est pour cette raison que certaines personnes accumulent de l’argent, même si tous leurs besoins sont satisfaits, dans le seul but d’en posséder. C'est donc par un mécanisme d’association entre des besoins vitaux et des comportements ou biens a priori inutiles, que se forment des besoins de possession qui n’existaient pas a priori. C’est cette association qui nous donne la " sensation " que des biens nous sont nécessaires. Ce mécanisme est donc le fruit d’un apprentissage. C'est ce que l’on appelle, en d’autres termes, un conditionnement du besoin. Il est inhérent aux êtres vivants, et par conséquent, il est difficile d’y échapper dans des sociétés promouvant cette culture de l'ultra technologisme. Cela cause de plus toutes sortes de maux psychologiques, en lien fort aux frustrations directement et indirectement causées (exemple : impact de la publicité sur l'inconscient / subliminal). En comparaison, dans les sociétés dites primitives, celles qui n’ont " rien ", il y a peu de besoins appris, en dehors de ceux qui permettent la survie du peuple. Les capabilités d'apprentissage en terme de besoins secondaires humaines sont moindres et offrent le meilleur aux primaires. Cependant, la pauvreté de certains favorise la méconnaissance de la préservation de ce qui est primordial pour leurs besoins primaires (propreté, maladies entre autres). Le film suivant illustre avec ironie la façon dont l’argent contrôle nos comportements. Il s’agit de « L’île aux fleurs », un court-métrage documentaire réalisé en 1989 par Jorge Furtado : Pour aller plus loin, n'hésitons pas, réfléchissons ensemble sur l'avenir que nous souhaitons pour notre belle planète bleue, et reconditionnons-nous vers plus d'EST'ETHIQUE ! Sources : Clément, C. (2013). Conditionnement, apprentissage et comportement humain. Dunod. Seron, X. Lambert, J. L. et Van der Linden, M. (1977). La modification du comportement. Dessart et Mardaga. Skinner, B. F. (2008). Science et comportement humain. In Press. Trudel, G. (1980). Thérapie de milieu en institution psychiatrique. Les Presses de l’Université du Québec. Judes, C. (2021). https://www.designpermacomptable.com/.../faire-circuler... Crédit photo : festival photo de la Gacilly 2021 -------------------------------------------------------------------------------------- www.designpermacomptable.com --------------------------------------------------------------------------------------
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