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Permacomptabilité, vers un management holistique de la connaissance à hautes valeurs ajoutées

Article rédigé par Charles Judes

Juin 2022


Retrouver ses capabilités apprenantes avec le Holistic Knowledge Management (HKM) ?




Qu'est-ce que le management des connaissances ?


Le management des connaissances (en anglais "Knowledge management") est l'ensemble des méthodes et techniques permettant de gérer les savoirs et les savoir-faire au sein de l'entreprise.


Il s'agit de valoriser, conserver et diffuser en interne les savoirs et savoir-faire des salariés.


Il convient de bien distinguer les différences entre donnée, information et connaissance.


Une donnée est un fait brut qui résulte d’une observation neutre, d’une mesure effectuée par un instrument. Elle peut être quantitative (ex: le chiffre d’affaires annuel est de 50 millions d'€) ou qualitative (ex : l'entreprise exerce son activité dans le domaine de l'électronique grand public).


Une information est un ensemble de données organisées véhiculant un message (ex : le CA annuel de l'entreprise a baissé cette année).



Une connaissance est une information reconnue comme valide et qui a pris de la valeur. La connaissance peut être :


  • Explicite : c’est-à-dire une connaissance formalisée, transférable et partagée qui peut être traitée par ordinateur, stockée dans une base de données, accessible aux salariés dans un langage compréhensible (ex: les procédures, plans, modèles pour fabriquer un produit ou réaliser une tâche).

  • Tacite : c’est-à-dire une connaissance personnelle, acquise par l'expérience, spécifique à un contexte donné, difficile à transcrire dans un langage. Le salarié n'a pas toujours envie de la partager (ex : secrets de métiers …).

Lorsque la connaissance est utilisée à bon escient dans un contexte donné elle devient compétence. D'un point du vue écosystémique, je nommerai cette connaissance "capabilité".




Quels sont les enjeux du management des connaissances ?


Les intérêts, pour l'entreprise, de gérer les connaissances sont multiples tant au niveau opérationnel que stratégique.


Au niveau stratégique, la gestion des connaissances permet :


  • De maîtriser parfaitement le métier de l'entreprise, fondement de toute stratégie de spécialisation

  • De contribuer à créer et à conserver un avantage concurrentiel

  • D'offrir une meilleure qualité des produits et services, préalable aux stratégies de différenciation

  • De pérenniser l'entreprise par la transmission de l'expérience acquise aux successeurs, le moment venu.


Au niveau opérationnel, la gestion des connaissances permet :


  • De ne pas répéter les mêmes erreurs et de ne pas "réinventer la roue" à chaque fois

  • Le gain de temps dans la recherche d'informations

  • Une meilleure indépendance en cas de départ de salariés

  • Une amélioration de l'efficacité productive en diffusant les bonnes pratiques.



Quelles sont les modalités de la gestion des connaissances ?


La démarche de gestion des connaissances repose sur quatre processus complémentaires : repérer, capitaliser, transférer et actualiser les connaissances :


  • Repérer : il s'agit de repérer les experts et identifier les connaissances clés tacites et explicites nécessaires à l'entreprise.

  • Capitaliser : les connaissances clés doivent être enregistrées afin de ne pas disparaître

  • Transférer : le transfert des connaissances peut se faire de manière directe (l'apprenant observe l'expert) ou indirecte (l'apprenant s'appuie sur des savoirs retranscrits).

  • Actualiser : les savoirs doivent être régénérés en permanence car ils peuvent devenir rapidement obsolètes. L'entreprise doit donc tenir à jour ses connaissances.


D'un point de vue technique, plusieurs outils peuvent être utilisés pour gérer les connaissances dans l'entreprise :


  • Outils de communication : mail, chat, visioconférence …

  • Outils de diffusion de l'information : Intranet, listes de diffusion, FAQ, WiKi…

  • Outils d'archivage : Datawarehouse, Bases de données, GED, Datamining…

  • Outils de travail collaboratif : Groupware, Forums, Workflow…



Quelles sont les contraintes de la gestion technique des connaissances ?


Plusieurs contraintes sont liées à la mise en place de la gestion des connaissances dans l’entreprise :


  • La codification : les connaissances explicites peuvent être facilement structurées et codifiées grâce aux TIC. En revanche, il est plus difficile de rendre utilisables des connaissances tacites dans un langage compréhensible par tous.

  • La transmission : certains salariés détenteurs de connaissances peuvent avoir l'impression de perdre leur pouvoir. Ce n'est pas le cas, le pouvoir est décentralisé, mais les talents métier restent les mêmes.

  • Le coût : la mise en place de la gestion des connaissances a un coût et il est difficile de mesurer les gains générés par cette activité.



Exemples pour faire de ces contraintes techniques des atouts opérationnels avec la permacomptabilité ?


  • Les réalités 3B (Bon, Bien, Beau) : au niveau permacomptable, les contraintes peuvent être dépassée par l'initialisation d'un système apprenant hybride (physique + digital) favorisant la diversité, intégrant l'alignement avec les principes des systèmes vivants et des moyens d'ÊTRE, d'AVOIR et de SAVOIR en conscience (capabilités apprenantes). Entre autres, voici des idées de moyens : le Flow, la permaculture, la théorie U, les processus créatifs, la gamification, les pédagogies actives, le Faire Ensemble Ecosystème, la Communication Non Violente, le Cube Harmonique 8K, etc. Ce qui a un coût en terme de formation, offre un potentiel créatif d'adaptabilité au changement, et une motivation intrinsèque aux parties prenantes.


  • Le contexte 3C (Compter, Conter, Comter) : avec la permacomptabilité, la connaissance permet d'étendre les consciences inter-subjectives (culture d'entreprise). La synergie dans la mise en place d'une permacomptabilité peut être mesurée de façon tacite et explicite à l'aide d'outils sémiologiques utilisés lors de la facilitation de la gouvernance (dans la mise en place d'une charte en émergence créative par exemple, on peut plus facilement mesurer des réalités implicites). Dans la prise en considération de ce nouveau paradigme contextuel, le management est pleinement impacté, dans sa prise en compte/conte/comte holistique des datas à réalités multiples. La richesse d'information jusque là implicite vient alors accroître exponentiellement les volontés de FAIRE et les compétences interindividuelles (INTERRAGIR). Différents moyens sont utilisés ici comme le rêve du dragon, l'émergence créative, etc. L'inter-objectivité entre alors en jeu avec l'apparition de la pensée globale, glocale et dynamique (capabilités opérationnelles).


  • Les objectifs 3I (Intention, Inspiration, Intégration) : la permacomptabilité vise la mise en place d'actions d'innovation et de stratégies et tactiques à haut potentiel 3I (inter-objectif -> objectif Intention, Inspiration, Intégrité), à l'aide de solutions et d'outils managériaux visant l'auto renforcement de la compréhension des processus cognitifs sociaux et de connaissance (capabilités dynamiques et écosystémiques).


Le ratio de prise en compte des 3B, 3C et 3I est alors exponentiel. Pour 1 € investi dans un modèle 8K à haute performance, nous pouvons imaginer un Retour sur investissement minimum de 1^3^3^3 €, soit 19683 €, sans compter l'effet démultiplicateur des 8 capitaux interreliés au sein d'un écosystème d'innovation.



La norme de performance éthique de la permacomptabilité

 

Lors de la quinzième édition 2022 de l'AGeCSO au Gredeg de Nice, DPC a eu la chance de présenter un texte académique sur la "Permacomptabilité : une approche multidimensionnelle au service de la performance éthique". En tant que champ de recherche mené par Charles Judes depuis début 2020, la permacomptabilité est un sujet passionnant, et réellement d'actualité !!! Ce sujet entrouvre désormais la porte de la recherche internationale. A suivre de près.


Plus d'information sur nos recherches en permacomptabilité : contact@designpermacomptable.com

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